Les tensions semblent doucement s’apaiser entre les États-Unis et la Chine. En effet, le président Donald Trump vient de clarifier son plan pour assouplir les restrictions sur les entreprises américaines qui travaillent avec Huawei. Il semblerait que Donald Trump commence à calmer le jeu dans sa guerre contre la Chine. Pour rappel, le géant chinois avait été placé par les autorités américaines sur la liste Entity, en mai dernier. Ce qui signifiait que les entreprises américaines n’avaient plus le droit de vendre leur technologie au constructeur, sans l’accord du gouvernement. Mais cela pourrait changer, comme le rapporte le New York Times. Le secrétaire de commerce, Wilbur Ross, a déclaré, dans un discours donné le mardi 9 juillet, que son département délivrera des licences lorsqu’il n’y aura pas de menaces pour la sécurité nationale”. Cela signifie donc que les relations commerciales avec la Chine pourraient être meilleures à l’avenir. Enfin, mieux que depuis que Donald Trump a décidé d’interdire l’importation de produits chinois. Malgré tout, Huawei reste sur la fameuse liste établie par les États-Unis. Si le gouvernement ne veut toujours pas des produits finis du constructeur chinois, les composants qui ne représentent pas un danger pour les Américains seront autorisés. Toutefois, selon Larry Kudlow, directeur du conseil économique à la Maison Blanche, interrogé par le Financial Times, cette mesure a été prise pour une période limitée. Ce qui signifie que la restriction totale sur les produits pourrait à nouveau être opérante, dans un avenir plus ou moins proche. Selon Reuters, des sociétés comme Intel et Qualcomm auraient réussi à faire pression sur le gouvernement pour que ces assouplissements entrent en vigueur. Indiquant, dans leur plaidoyer, que les produits grands publics comme les smartphones ne posaient pas de soucis pour la sécurité des citoyens américains. Les questions subsistent toujours concernant les composants et les technologies qui pourraient poser problème à la sécurité des citoyens américains, selon le gouvernement. D’un autre côté, des sociétés comme HP ou Dell auraient préféré quitter purement et simplement la Chine pour prévenir tout autre embargo. Avec la séparation de Google, qui détient Android, et Huawei, le constructeur chinois a dû accuser un gros coup. Toutefois, la société chinoise semble redoubler d’efforts pour proposer son ArkOS qui, semble-t-il, pourrait être plus performant que le système Android.