La vitesse de réaction du réseau social pose question. Le réseau social, Facebook, possède un système de modération. Pour preuve, lorsqu’une oeuvre d’art est publiée sur Facebook et que celle-ci présente une femme légèrement dénudée, les administrateurs du réseau social ne se font pas prier et suppriment en quelques instants le cliché de l’oeuvre en question. Mais comme tous les systèmes, il présente quelques failles. Par exemple, Babylone 2.0, la page où des photos de femmes nues étaient partagées sans l’accord de ces dernières a réussi à “exister” quelques temps avant d’être contrainte de disparaître. Aujourd’hui, le live-streaming du suicide d’une jeune fille de 12 ans fait parler de lui à cause de sa propagation sur le réseau social et de sa longévité, à savoir deux semaines. Cet acte a été filmé et diffusé via le service de streaming Live.me avant d’être partagé sur Facebook. Si Youtube s’est empressé de supprimer ladite vidéo, Facebook a mis bien plus de temps à réagir, ce qui pose question sur le contrôle des contenus qui y sont partagés. Dans la vidéo en question, on peut voir pendant 40 minutes la jeune fille expliquer qu’elle souffre de dépression et qu’elle a subi une agression sexuelle. Elle affirme que cette dernière est l’oeuvre d’un membre de sa famille. La vidéo se termine sur la mort de cette fille. Quoi qu’il en soit, cette affaire, à en croire certains utilisateurs mécontents, remet en cause la politique et le fonctionnement du réseau social de Mark Zuckerberg, dont le service de modération s’appuie sur une formule mathématique .