Alors que Facebook vient d’annoncer l’intégration de “Facebook Places“, son service de géolocalisation, dans son application Android, ainsi qu’une amélioration du service sur iPhone, la géolocalisation semble séduire encore relativement peu d’internautes. Selon une enquête de l’institut Pew Research, seuls 4% des internautes américains utilisent des services de géolocalisations comme Foursquare, Gowalla ou, plus récemment, Facebook Places – qui, pour rappel, n’est toujours pas disponible en Belgique. Chaque jour aux Etats-Unis, c’est tout juste 1% des internautes qui se signalent ainsi. Plus étonnant encore, la tendance semble être en recul: en mai, 5% des internautes américains se disaient utilisateurs de ce type de services. D’après l’étude, ce sont les jeunes de 18 à 29 ans qui sont les plus enthousiastes, 8% d’entre eux pratiquant ces services, ainsi que les hommes (6%). Si l’étude se cantonne aux “mobinautes”, les internautes allant sur internet à l’aide de leur téléphone portable, le taux d’utilsateurs monte à 7%. Pourtant, la géolocalisation est appelée à s’étendre. Le lancement de “Facebook Places”, et son public potentiel de 500 millions d’adeptes, devrait séduire de nouveaux utilisateurs. Pour preuve, quelques jours après l’annonce du service de géolocalisation de Facebook, Foursquare, qui revendique plus de quatre millions d’utilisateurs dans le monde, a connu une vague d’inscription. Et l’annonce, mercredi, d’un nouveau programme de Facebook permettant aux commerçants de proposer des offres spéciales aux internautes qui signalent leur fréquentation de leurs magasins, pourrait également susciter l’intérêt des internautes. Foursquare à d’ailleurs, lui aussi, annoncé une offre sensiblement identique avec une sorte de carte de fidélité virtuelle. Selon vos “check-in”, le service pourrait également vous proposer des endroits “similaires” susceptibles de vous plaire également. Source de la photo: Business Garden