Streamzz était l’un des plus gros fournisseurs de contenus pour les plates-formes d’IPTV. Ce jeudi, l’Alliance pour la Créativité et le Divertissement (ACE) a annoncé la fermeture de Streamzz, l’une des plates-formes illégales de streaming parmi les plus populaires de la planète. Streamzz comptait non seulement 7 millions d’abonnés mais fournissait également du contenu à plus de 60 plates-formes d’IPTV. Les contributeurs du site étaient rémunérés en cryptomonnaies pour leur travail. Ils uploadaient chaque jour plusieurs dizaines de films, épisodes de séries et documentaires, récupérés illégalement sur le web. Le site donnait accès au total à plus de 75.000 films et 15.000 séries télévisées. Sa fermeture impacte les 7 millions d’abonnés de la plate-forme mais également les abonnés de soixante autres IPTV, qui ont vu disparaître du jour au lendemain toute une partie du catalogue de films et séries pour lesquels ils payent chaque mois un abonnement. Un triste rappel à l’ordre pour certains, qui se rendent compte du jour au lendemain, que l’abonnement qu’ils payent n’a rien de légal. L’offre généreuse en contenus et les coûts d’abonnement très faibles poussent de nombreux consommateurs à sauter le pas et s’abonner à un IPTV. L’ennui, c’est que si le système fonctionne bien au début, il peut être coupé du jour au lendemain, sans aucune garantie qu’il refonctionnera un jour ni que le client sera indemnisé. Légalement, les utilisateurs d’IPTV ne risquent pas grand chose. En revanche, l’abonnement à un IPTV est parfois un véritable parcours du combattant. Cela n’empêche pas le business de prospérer en Europe et particulièrement en Belgique, où les installateurs d’IPTV ne se cachent même plus.