Le président des Etats-Unis a déclaré avoir trouvé un accord avec Pékin. A l’issue d’une nouvelle rencontre avec des négotiateurs chinois, le gouvernement de Donald Trump a annoncé avoir levé certaines sanctions à l’égard de Huawei. Le géant chinois avait été blacklisté par l’administration américaine, qui l’accusait d’utiliser son infrastructure et ses équipements à des fins d’espionnage pour le gouvernement chinois. Paradoxalement, aucune preuve n’avait été communiquée par la Maison Blanche pour étayer ces accusations. En début de semaine, Microsoft avait haussé le ton, exigeant de la Maison Blanche des preuves de la culpabilité de Huawei. Paradoxalement, Google, pourtant très proche du groupe chinois, n’a jamais pris part publiquement dans le bras de fer opposant l’administration américaine à Huawei. Cet été, Donald Trump avait annoncé l’instauration d’un décret qui empêchait Huawei d’acheter des composants électroniques d’entreprises américaines et de collaborer avec des entreprises américaines. Depuis le mois de septembre, le groupe chinois n’était ainsi plus autorisé à commercialiser des smartphones embarquant la suite logicielle Google et donnant accès au Play Store. Privé des “Google Web Services”, Huawei envisageait déjà le déploiement d’un système d’exploitaiton alternatif pour remplacer Android. Lors de la présentation de son dernier smartphone à Munich, en septembre, Huawei avait très brièvement évoqué la situation. Un porte-parole nous avait révélé que le groupe se tenait prêt à déployer les Google Web Services sur son nouveau smartphone en cas d’accord. Si une partie des sanctions sont désormais levées, cela ne signifie pas encore pour autant que Huawei peut à nouveau proposer des smartphones Android avec les Google Web Services intégrés. Il faudra probablement attendre un accord entre les deux pays avant de voir la situation évoluer…