En Arabie saoudite , les peines appliquées comprennent des sévices corporels. Photo non-contractuelle. AFP. Deux femmes ont été punies par le tribunal de Djeddah en Arabie Saoudite. La sentence ? Ni plus ni moins que 20 coups de fouet et dix jours de prison. La raison évoquée est une dispute sur WhatsApp. Le jugement considéré par beaucoup comme étant disproportionné a déjà fait réagir certaines associations. Précisons que l’affaire n’aura pas conduit à une longue enquête. Pour preuve, la justice n’a éprouvé aucune difficulté pour accéder au téléphone qui contenait la conversation WhatsApp puisqu’il n’aura pas fallu d’experts pour déverrouiller le smartphone en question. En effet, l’une des plaignantes l’a fourni volontairement afin de démontrer qu’elle n’était pas à l’origine de cette dispute. Les deux accusées ont cependant reçu une peine équivalente car les preuves indiquaient qu’elles avaient toutes les deux juré au cours de la conversation. Pour en revenir à la peine, sachez que le tribunal a également averti les prévenues qu’en cas de récidive, le verdict serait moins clément. Cette affaire fait beaucoup de bruit et à raison puisque l’Arabie saoudite a été élue au Conseil des droits de l’homme de l’Onu pour trois ans alors que cette nation continue notamment d’infliger des sévices corporels au nom de la justice. De plus, ce n’est pas la première affaire du genre qui est mise en lumière. On se souvient du blogueur Raif Sadawi, condamné à 10 ans de prison et à 1000 coups de fouet pour insultes à l’islam. Malgré les efforts de Reporters sans frontière et d’Amnesty International, ce blogueur est toujours incarcéré à l’heure actuelle.