La messagerie fait régulièrement le tri dans les appareils compatibles avec son service. Problèmes de sécurité, écart entre les différents OS, smartphones obsolètes… On fait le point sur le pourquoi du comment. « WhatsApp cesse de fonction sur x appareils ». Ce titre, vous l’avez sans doute vu défiler un certain nombre de fois. Pour une raison simple : WhatsApp fait ponctuellement le ménage parmi les téléphones capables d’accueillir son application. Non qu’il soit question de forcer les utilisateurs à changer de téléphone, mais la multiplication des modèles et des mises à jour des systèmes Android et iOS force le service à s’adapter en continu. Qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement que l’obsolescence programmée n’est pas qu’une affaire de composants, mais aussi de support logiciel. Relever la barre de compatibilité… Proposer une application sur un système qui ne reçoit plus aucune mise à jour comporte des risques. Cela, les développeurs de WhatsApp en ont bien conscience. Concrètement, ces systèmes délaissés deviennent extrêmement vulnérables. Les failles, les bugs et tout autre problème de sécurité ne sont plus corrigés. En conséquence, WhatsApp n’est plus en mesure de garantir la sécurité des données de l’utilisateur. Plutôt que de laisser faire, l’application prend donc les devants et coupe régulièrement l’accès au service pour les téléphones qui fonctionnent sur un OS trop ancien. Par ailleurs, WhatsApp peut ainsi se concentrer sur l’amélioration de son service. Pour faire simple : les plus vieux systèmes sont incapables d’intégrer les dernières fonctionnalités du service. … Pour éviter trop de dispersion En effet, WhatsApp se doit de fournir presque autant de versions de son application qu’il existe de systèmes d’exploitation. Tous n’étant pas capables d’accueillir l’ensemble des services proposés. Si l’on prend l’exemple d’Android, WhatsApp a récemment décidé de se retirer de certains téléphones. Rappelons que le système d’exploitation en est actuellement à sa 13e version et qu’Android 14 devrait arriver cet automne. Or, les téléphones concernés par la nouvelle évoluent sous Android… 4.4. Même si le fait est qu’il existe encore des utilisateurs d’Android qui utilisent cette version du système, la décision de WhatsApp découle d’une réflexion logique. Pourquoi ? Parce que seuls 1% de la population Android évolue encore sous la version 4.4. En faisant l’impasse, WhatsApp économise du temps et des ressources, généralement redistribuées sur l’amélioration de son offre. Enfin, il est évident que tout ceci découle également des appareils en eux-mêmes. Après quelques années de service, nos téléphones s’essoufflent et peinent à garder la cadence avec toutes les nouveautés. Quand les limites physiques du téléphone rencontrent la fin du support logiciel, il est alors temps de se tourner vers un nouvel appareil. De facto, pas sûr qu’un téléphone avec 500 Mo de RAM soit capable de faire tourner la version d’aujourd’hui dans les meilleures conditions. En définitive, si cela peut être frustrant, il y a derrière tout cela un raisonnement très logique.