Crédits : AFP

Quels sont les risques si vous utilisez un “faux” WhatsApp

En raison de sa popularité, WhatsApp souffre d’un nombre important de copies présentes sur divers magasins d’applications. Si les fonctionnalités qu’elles proposent sont tentantes, utiliser ces services tiers n’est pas sans risques.

WhatsApp est, à ce jour, l’application de messagerie la plus utilisée dans le monde, avec plus de deux milliards d’utilisateurs. Loin devant les 750 millions de Telegram. Malgré sa popularité, ou à cause d’elle, le service est victime d’un nombre important d’applications tierces. Or, ces « faux » WhatsApp attirent toujours plus d’utilisateurs.

GB WhatsApp, WhatsApp Plus et bien d’autres services non officiels de WhatsApp fleurissent sur les magasins d’applications. Et si ces messageries sont aussi populaires, c’est une simple question de fonctionnalités. En effet, la plupart d’entre elles offrent des possibilités inédites par rapport à WhatsApp. Par exemple, les utilisateurs peuvent envoyer des fichiers plus volumineux, utiliser plusieurs comptes, ou même maintenir l’accès à des contacts qui nous ont supprimés. Et puis, bien sûr, ces WhatsApp bis restent accessibles à tous, contrairement à la version officielle.

Des applications non sécurisées

Seulement, voilà. Se laisser aller à télécharger ces applications tierces, c’est aussi prendre le risque d’exposer ses données. Meta le dit et le répète depuis plusieurs années : « WhatsApp ne prend pas en charge ces applications tierces, car nous ne pouvons pas valider leurs pratiques de sécurité ». En d’autres termes, l’origine de ces applications est inconnue. Ce qui signifie que les utilisateurs téléchargent potentiellement des applications pirates, lesquelles peuvent contenir des virus et autres logiciels malveillants. Ceci bien sûr, afin de compromettre la sécurité des données.

D’ailleurs, il arrive régulièrement que l’une ou l’autre de ces applications tierces soit épinglée. En octobre 2022, c’était au tour de YoWhatsApp d’être supprimé du Play Store de Google. Alors que le service était l’un des plus populaires parmi les dérivés de WhatsApp, il s’avère que ses développeurs avaient d’autres idées derrière la tête. Notamment, voler les clés d’accès WhatsApp des utilisateurs et les faire souscrire à des abonnements premium sans leur consentement.

De son côté, Meta a récemment relancé les hostilités à l’égard de ces applications. Tant pour des raisons de sécurité et de confidentialité évidentes, que pour maintenir la propreté de son image. Sauf que cette fois-ci, le groupe change de stratégie et cible directement ses utilisateurs. En clair, soit vous utilisez la version officielle de WhatsApp, soit votre compte est suspendu. D’abord temporaire, la mesure peut néanmoins devenir définitive si le contrevenant persiste. Entre sécurité et exclusivité, Meta est prêt à tout pour protéger ses intérêts.

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