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Le réseau mondial perturbé par le sabotage de câbles internet

Un câble de fibre optique majeur a été sectionné dans le sud de la France. L’incident a provoqué un ralentissement de connectivité au niveau mondial.

L’incident s’est produit dans la nuit du 17 au 18 octobre dans le sud de la France. Un câble de fibre optique a été sectionné près d’Aix-en-Provence et les effets se sont répandus comme une trainée de poudre. En effet, le câble en question est un point d’ancrage pour plusieurs câbles sous-marins. Notamment trois lignes majeures avec Marseille-Lyon, Marseille-Milan et Marseille-Barcelone.

Toutefois, les dommages auraient été ressentis bien plus loin. Le PDG de Zscaler, l’entreprise qui gère la sécurité de cette infrastructure, affirme que l’incident « a eu un impact sur les principaux câbles sous-marins assurant la connectivité avec l’Asie, l’Europe, les États-Unis et potentiellement d’autres régions du monde ». Dans les faits, la firme explique que la dégradation des câbles s’est traduit par « une perte de paquets ou une latence pour les sites web et les applications qui empruntent les chemins touchés ».

La piste du vandalisme privilégiée

Selon Zscaler, les équipes techniques se sont très rapidement rendues sur place, mais ont été retardées par les enquêteurs. Le PDG de la firme est d’ailleurs monté au créneau et a qualifié l’acte de sabotage. Une affirmation reprise par les opérateurs locaux. Si les réparations se sont achevées jeudi 20 octobre au soir, aucun suspect n’est clairement défini.

Certains observateurs avancent une contre-offensive russe après le sabotage de son propre gazoduc Nord Stream. Une affaire qui n’a d’ailleurs toujours pas trouvé son coupable, les camps russes et occidentaux se renvoyant la balle. D’autres y voient un lien avec les incidents qui ont touché certains câbles des îles britanniques, même si le Royaume-Uni assure qu’il s’agit d’accidents et que des chalutiers sont responsables des dommages.

Reste à voir si l’enquête pourra remonter jusqu’aux saboteurs. Cependant, il semble que la volonté de l’Union européenne de renforcer la surveillance de ses infrastructures sous-marines ne soit pas sans fondements.

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