Plus de data et réglementation du terme “illimité”, voici les gros changements à venir dans le secteur des télécommunications. Augmentation du volume data des abonnements mobiles Le 1er mars, Proximus a ajouté du volume data 4G au sein de son abonnement GSM illimité Mobilus Unlimited. Il passe ainsi de 35 à 50 GB par mois. Le prix de l’abonnement commence à 29,99 euros pendant 6 mois, puis passe à 42,99 euros. À savoir qu’une fois le volume de données dépassé, il est toujours possible de naviguer sur internet, mais les opérateurs diminuent la vitesse de la 4G à 512 Kbps. Ce qui est insuffisant pour regarder des vidéos, travailler ou encore jouer à des jeux. Et, en tout, “10 % des clients en abonnement mobile illimité” dépassent chaque mois le volume data de leur abonnement et doivent subir la vitesse ralentie de 512 Kbps. Ainsi, l’IBPT a demandé aux opérateurs d’augmenter le volume data de leurs abonnements mobiles illimités à 300 GB par mois. Les opérateurs disposent d’un délai de 6 mois pour mettre en pratique cette demande. Bannir l’usage abusif du terme “illimité” Fin février, le régulateur des télécoms (IBTP) a publié des lignes directrices pour clarifier l’utilisation du terme “internet illimité” et “limite d’utilisation raisonnable”. Le régulateur donne aux fournisseurs de services d’accès à l’internet un délai de 6 mois pour mettre en pratique ces lignes directrices. En clair, dans l’internet mobile, la plupart des offres illimitées ne le sont pas. Généralement, elles sont accompagnées d’une clause d’utilisation raisonnable portant le nom Fair use policy. Celle-ci stipule, qu’au-delà d’une certaine quantité de data consommées, le client pourra continuer de naviguer sur Internet sans frais, mais verra sa vitesse réduite. Ainsi, pour la majorité des produits mobiles, le plafond de la clause d’utilisation est dépassé par plus de 10 % des clients. Contre moins de 2 % pour l’internet fixe. En bref, pour régulateur, les opérateurs de télécommunications peuvent utiliser le terme “illimité” seulement pour les plans tarifaires “dont le volume de données permet à la grande majorité des clients d’accéder à l’internet sans aucune limite de vitesse”. Mais dans le détail, les recommandations du papier se contredisent. Pour l’Internet fixe, l’IBPT estime que la limite pour utiliser le terme “illimité” est un volume de données mensuel de 3 téraoctets. Pour l’internet mobile, il s’agit de 300 gigaoctets. En guise de comparaison, Base fixe sa limite à 25 GB, Telenet à 40 GB et Mobile Vikings à 50 GB.