Les nouveaux modèles de Switch devraient être protégés contre cette dérive des joysticks. Si vous possédez une Nintendo Switch depuis plusieurs années, vous avez sans doute redouté ou été confronté au tristement célèbre « Joy-Con Drift ». Présent depuis la sortie de la console en 2017, ce problème, qui touche les manettes de la Nintendo Switch, cause des mouvements involontaires des joysticks, rendant impossible l’utilisation de certains jeux. Le problème est suffisamment grave pour faire l’objet de nombreuses poursuites judiciaires. À tel point que Nintendo a dû offrir de réparer gratuitement les contrôleurs rencontrant ce problème, même si la manette n’est plus sous garantie. Les joueurs espéraient que le problème disparaîtrait avec l’arrivée de la Switch Lite en 2019, mais cela n’a pas été le cas. De la même façon, les attentes étaient nombreuses autour de la Switch OLED. Doug Bowser, le PDG de Nintendo of America a ainsi affirmé dans une interview avec le site The Verge que le Joy-Con Drift devrait disparaître des nouveaux modèles : « Au cours des cinq premières années et demie de la Nintendo Switch, nous avons observé le gameplay, nous avons observé au fur et à mesure que les gens retournaient les unités défectueuses, nous avons apporté des améliorations continues dans l’ensemble des Joy-Con, y compris le stick analogique. Cette dernière version, la Nintendo Switch OLED, possède le même stick analogique mis à jour que celui qui est maintenant disponible sur la Nintendo Switch originale et la Nintendo Switch Lite. » Une question d’usure Malgré tout, il n’est pas impossible que le problème finisse par revenir. Ko Shiota, le directeur général de la division de développement, avait en effet déclaré en octobre dernier que ce problème était lié à l’usure des manettes et qu’il était très difficile à éliminer : « Les pneus d’une voiture s’usent quand une voiture roule, puisqu’ils sont en friction constante avec le sol. En gardant cette problématique en tête, on se demande toujours comment on pourrait améliorer la durabilité et, dans le même temps, maintenir le fonctionnement. C’est quelque chose que nous étudions en permanence. Le degré d’usure dépend de facteurs comme la combinaison des matériaux et des formes, et nous faisons constamment des progrès en testant des combinaisons qui sont moins susceptibles de s’user. » Seul le temps nous dira désormais si le problème est définitivement réglé ou s’il n’a été que repoussé à plus tard.