Une numérisation qui intervient dans le cadre d’un partenariat entre la ville d’Anvers et Google. La ville d’Anvers va mettre à disposition plus de 100.000 ouvrages tirés de la bibliothèque patrimoniale Hendrik Conscience et du Musée Plantin-Moretus. Des œuvres éclectiques publiées entre le 16e et 19e siècle qui seront bientôt accessibles en ligne via Google Books, ainsi qu’à travers les catalogues des deux institutions. « La collection de la bibliothèque du patrimoine est composée d’un total d’environ 1,5 million de volumes, et est consultée quotidiennement dans notre salle de lecture par de nombreux scientifiques, étudiants et passionnés. Le fait que Google va numériser environ 85 000 ouvrages augmentera considérablement la facilité de recherche de notre collection et encouragera davantage de personnes à la consulter. Le monde entier y aura littéralement accès. Sur les 85 000 livres sélectionnés dans la bibliothèque du patrimoine, environ 40 000 ont été imprimés à l’étranger : plusieurs milliers de livres proviennent de France, des Pays-Bas, d’Allemagne et du Royaume-Uni. Cela illustre non seulement la dimension nationale, mais aussi internationale de notre collection », s’est enthousiasmé An Renard, directeur de la Bibliothèque du patrimoine. Datant d’au moins deux siècles, les œuvres qui seront scannées ne sont plus soumises aux droits d’auteur. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle Google participe au projet. Numériser des livres a plusieurs intérêts. Tout d’abord, cela permet de conserver une trace immatérielle de l’œuvre dont la forme physique n’est pas immunisée contre les affres du temps. Ensuite, cela permet de rendre l’œuvre plus facilement accessible au monde. Enfin, la consultation et la recherche au sein du bouquin sont facilitées par les différents outils mis à disposition. Les premières numérisations des livres provenant de la ville d’Anvers auront lieu en septembre prochain. Les 5.000 premiers ouvrages seront transportés au centre européen de numérisation de Google pour être numérisés. La totalité des 100.000 bouquins devrait être scannée d’ici trois ans.