Avec plus d’un demi-million d’exemplaires vendus à travers le monde, Klask est devenu un véritable phénomène de mode, qui marche sur les traces du baby-foot. Imaginé par un charpentier danois en 2014, Klask a connu dès sa commercialisation un énorme succès sur sa terre natale. Assez pour qu’un distributeur s’empare du phénomène et se décide à commercialiser le produit dans les pays germanophones. Avec plus de 500.000 exemplaires vendus dans les quelques pays où il est commercialisé en l’espace de 6 ans seulement, Klask est devenu un véritable phénomène de mode. Il est désormais également disponible à la vente en Belgique, au prix de 69€. Accessible mais technique A mi-chemin entre un baby foot et un jeu de air hockey, le jeu permet à deux joueurs de s’affronter en tentant d’envoyer une petite balle jaune dans le but adverse. Le premier des deux joueurs à atteindre les six points remporte la partie. Le concept se distingue du baby foot de par la taille du terrain de jeu, qui affiche une dimension de 30 centimètres sur 40 centimètres. Ici, le joueur ne dirige pas non plus plusieurs rangées de pions mais un seul et unique pion magnétisé qu’il fera bouger en déplaçant le pied sous la table de jeu, légèrement surélevée. Les mains du joueur ne viennent donc jamais entraver la visibilité. Simple de prime abord, le concept se complexifie au fil des parties. Car il existe dans Klask plusieurs manières de marquer un but. Si la plus évidente consiste à envoyer le ballon dans le but de l’adversaire, il est également possible de piéger son ennemi en lui faisant commettre des erreurs. Trois petits obstacles aimantés sont placés au milieu du terrain de jeu. Ils se déplacent au fil des échanges et sont attirés par l’aimant du pion. Il suffit que deux d’entre eux viennent s’accrocher au pion pour que l’adversaire marque également un point. La perte de contrôle du pion, dans le cas d’un déplacement trop rapide par exemple, ou une chute dans le goal, causera également un “but” supplémentaire. Parfait pour animer une soirée en couple ou entre amis Mine de rien, les parties de Klask sont donc plutôt mouvementées, et beaucoup plus stratégiques qu’on pourrait l’imaginer. Il y a de ce fait plusieurs façons de jouer à Klask et de leurrer l’adversaire. S’il a parfois l’apparence d’un jeu d’air hockey, Klask parvient à développer sa propre identité et se révèle au moins aussi fun que son modèle. Difficile de ne pas craquer pour un concept à la fois aussi simple et compétitif. On ne sera dès lors pas surpris d’apprendre qu’il existe déjà un championnat du monde de Klask. La communauté de fans est également plutôt active et semble partager une passion commune pour la customisation des “boards”. Il en existe de toutes les couleurs et il est même possible d’en commander un personnalisé sur le site du fabricant. Le gros atout de Klask par rapport aux autres jeux de société, c’est qu’il se rapproche finalement davantage d’une discipline sportive à part entière, ou d’un jeu d’adresse que d’un jeu de plateau. Le concept est fun, le jeu est facile à prendre en main et d’une grande richesse. Là où de nombreux jeux sont rangés au placard après une demi-douzaine de parties, Klask parvient à animer jour après jour les soirées entre amis. La marge de progression est également plutôt bonne. On se surprendra d’ailleurs à visionner des vidéos de joueurs pros sur Youtube pour progresser. On notera par ailleurs qu’outre la version classique du jeu, il existe également une variante qui permet à quatre joueurs de s’affronter en simultané, idéale pour animer une soirée en famille. Malgré son prix de vente relativement bas (le jeu est vendu en magasin autour de 60€), la qualité de fabrication est au rendez-vous. Le “board” est résistant et joliment designé, les aimants puissants et les bords parfaitement poncés, de sorte à ce qu’aucune écharde ne vienne se glisser sous la peau. Le seul petit reproche qu’on pourrait lui faire, c’est sa surface de jeu qui a tendance à se rayer tout de même assez vite au gré des échanges…