5 choses que vous ignoriez au sujet d’Alita

Produit par James Cameron et réalisé par Robert Rodriguez, l’adaptation du manga Gunnm est sorti récemment sur nos écrans sous l’appellation Alita : Battle Angel. On ne pouvait résister à l’envie de vous partager cinq éléments majeurs propres à ce monument du cyberpunk et à son personnage principal, la candide et à la fois redoutable Alita.

Gally ou Alita ?

Gunnm

Ceux et celles qui ont lu le manga de Yukito Kishiro publié dans les années 1990 seront peut-être surpris du titre choisi pour cette adaptation cinématographique. La version française du manga, tout comme l’originale, est intitulée Gunnm (Ganmu, qui signifie littéralement « rêve d’une arme ») tandis que les versions anglo-saxonnes se nomment Battle Angel Alita. Dans ces dernières, le personnage se nomme Alita, tandis que chez nous et au Japon, le personnage est appelé Gally.

Mais ni Alita ni Gally n’est le vrai nom de cette cyborg amnésique trouvée dans une décharge sous la ville de Zalem. Au fil des tomes et des séries (Gunnm, Last Order et Gunnm Mars Chronicles), on découvre que le véritable nom de cette guerrière est Klinge Yoko et qu’elle est née dans une colonie spatiale. Mais au risque de vous spoiler, on ne vous en dira pas plus pour l’instant…

Une genèse de près de 20 ans

Alita : Battle Angel

Avant de tomber dans les mains du réalisateur Robert Rodriguez (à qui l’on doit entre autres Une nuit en enfer et Sin City), Alita : Battle Angel devait être mis en scène par James Cameron. Le réalisateur de Terminator avait acquis les droits du manga Gunnm au début des années 2000 en vue de son adaptation. Mais un autre projet d’ampleur, intitulé Avatar, met à l’époque momentanément en pause Alita.

Le succès et les suites d’Avatar qui accaparent toujours actuellement Cameron semblaient avoir définitivement mis un terme au projet. Mais une discussion entre les deux réalisateurs change la donne. C’est ainsi qu’Alita : Battle Angel est confié à Rodriguez, avec Cameron à la production. Le film a d’ailleurs bénéficié des techniques développées par les équipes spécialisées en effets visuels ayant travaillé sur Avatar, pour un résultat qui soit à la fois scientifiquement viable et qui repousse toujours un peu plus loin les limites, dans la grande tradition du style Cameronien.

Le regard qui fait hurler les fans

Alita

Depuis la diffusion des premières images de l’adaptation cinématographique, il y a une caractéristique physique d’Alita qui a largement été commentée par les fans de la première heure du manga : ses yeux immenses.

Pourtant, ceux-ci sont présents depuis les tous premiers designs, lorsque James Cameron devait réaliser le film. Cet aspect décrit comme une “version photo-réaliste des yeux de manga” faisait partie des intentions initiales. Le réalisateur Robert Rodriguez s’en est même expliqué dans les colonnes d’Empire : “Nous voulions vraiment honorer cette intention et voir ce que cela allait donner à côté d’un humain. Et avoir la bonne personne qui puisse en retranscrire les émotions était essentiel. Ses origines sont racontées dans le film et vous comprendrez pourquoi elle a une telle apparence. Si les yeux sont la fenêtre de l’âme, elle a donc de grandes fenêtres. On peut même y voir tout ce qui s’y passe. Quand on en arrive aux scènes émotionnelles, le résultat est incroyable et frappant. Et captivant !”

D’un manga hyper violent à un film tout public

Alita Battle Angel

Ce sera peut-être l’une des principales vraies déceptions de cette adaptation cinématographique. Alors que le manga montrait un futur décadent volontiers sombre avec des affrontements qui ne lésinaient pas sur les effusions de sang (même si elles étaient en noir et blanc, manga oblige), le film propose quant à lui un spectacle bien plus édulcoré.

On n’y retrouve donc pas les débordements propres à Kishiro qui faisaient partie intégrante de l’œuvre originale, et le consensus semble avoir de mise pour satisfaire tous les publics.

Interdit aux moins de 13 ans aux États-Unis mais classé tout public par chez nous (avec le simple avertissement “des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs”), Alita : Battle Angel montre tout de même plusieurs démembrements, tous de l’ordre du “tout métal” et fait couler (un peu) de sang de couleur bleutée pour, effectivement, ne pas trop choquer les sensibilités. Ce qui est de nos jours tout de même suffisamment rare au sein d’un blockbuster pour être signalé.

Le Motorball, sport extrême sous influence

Alita Motorball

L’une des bonnes surprises de l’adaptation cinématographique est d’avoir choisi de mettre en scène l’une ou l’autre séquence de Motorball, un sport extrêmement dangereux, qui ne fait pourtant pas son apparition dès les premiers tomes du manga.

Cette partie est l’une des plus célèbres de l’œuvre de Kishiro, Alita choisissant de participer à ces tournois dans le but de rejoindre la ville suspendue de Zalem car le vainqueur du tournoi remporte en effet le privilège de rejoindre cette cité réservée à l’élite.

Ce sport s’inspire amplement du film de science-fiction Rollerball de 1975, en mettant en scène une sorte de roller derby ultra-violent où tous les coups sont permis, y compris les plus fatals. L’auteur reconnaît également l’influence d’un autre manga, Cobra, qui montrait des affrontements de Rugball au principe assez similaire.

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