Bien avant l’Apple Watch, IBM, Microsoft ou encore Samsung avaient déjà tenté de créer des modèles de montres numériques – avec plus ou moins de brio. Retour sur les créations les plus improbables. La Seiko Data 2000, la première montre-clavier Commercialisée en 1983 (!), la Data 2000 était vendue avec un clavier mécanique qui permettait à son propriétaire d’entrer rapidement des données dans sa montre numérique. Les données étaient synchronisées par le biais d’une connexion électro-magnétique. L’accessoire disposant d’une mémoire limitée, il n’était pas possible de stocker plus de 2.000 caractères sur la machine. La SPH-WP10, la montre-téléphone de Samsung En 1999, Samsung est le premier à proposer une montre-smartphone. Le SPH-WP10 se caractérise par un look futuriste. L’appareil est équipé d’un tout petit écran LCD et d’une grande antenne. Le prototype est commercialisé mais ne rencontre pas un gros succès. Sa conception particulière force le porteur à le garder à proximité de sa bouche pour tenir une conversation. L’appareil dispose également d’une autonomie extrêmement courte – celle-ci n’excédant pas les 90 minutes en conversation. IBM Watchpad, la montre Linux En 2000, IBM lance sa première montre connectée, qui est également le premier modèle sous Linux, la Watchpad. Ses 8 Mb de stockage sont suffisants pour héberger la dernière version Linux, Linux 2.2. Le projet est un fiasco. L’accessoire affiche une autonomie de 6 heures seulement. Au cours d’une seule journée, l’utilisateur doit la recharger pas moins de quatre fois. L’accessoire fait toutefois beaucoup parler de lui, la Watchpad étant la première montre à embarquer à la fois un accéléromètre, un lecteur d’empreinte digitale et un système de vibrations. SPOT, la montre Microsoft 4 ans plus tard, Microsoft se lance également dans le jeu avec sa montre SPOT, la première montre 100% autonome. Prenant l’apparence d’une montre classique, SPOT permet d’afficher en temps réel des informations récupérées sur le web – des prévisions météo au cours des actions en passant par les news ou les résultats sportifs. Pas besoin de carte SIM puisque les informations sont transmises par le biais des ondes FM. Plusieurs constructeurs récupèrent le concept et proposent des modèles exploitant le système imaginé par Microsoft. Le coût de l’abonnement, facturé entre 39 et 59$ par an, selon les services auxquels l’utilisateur a souscrit, tue dans l’œuf le projet. Pas habitué aux formules par abonnement, les clients ne se bousculent pas pour acheter ce petit bijoux technologique pourtant en avance sur son temps… Galaxy Gear, la montre-appareil photo En 2013, Samsung commercialise l’un des premiers modèles “connectés” qui fera sensation à l’époque, malgré un design très brut et son relatif manque d’utilité. La Galaxy Gear se caractérise à la fois par son écran, qui permet à l’utilisateur d’afficher notifications, applications et appels, et ses fonctionnalités innovantes. L’utilisateur peut répondre à un appel en levant le bras, et capturer une photo à l’aide de l’APN intégré au bracelet. L’accessoire connaît un succès mitigé mais Samsung poursuit ses efforts pour s’imposer sur le marché, voyant dans la montre connectée un très gros potentiel.