Un système d’identification par les veines sous la peau de la main a été dupé par une fausse main en cire. Hautement sécurisé, le système n’est donc pas sans faille. Alors que les codes et les schémas étaient la norme pour déverrouiller nos chers smartphones, les données biométriques sont en train de remplacer ces systèmes. Qu’il s’agisse de notre visage ou de nos empreintes de doigts, ce sont des choses qu’on a toujours à portée et qui permettent d’accélérer le verrouillage. Les systèmes se multiplient aujourd’hui, on assiste par exemple à la naissance du balayage de l’iris chez Samsung, mais la technologie la plus populaire reste le capteur d’empreintes, facile d’utilisation et sécurisé. Un code à 4 chiffres est bien plus facile à craquer qu’une empreinte digitale, tout à fait unique et propre à chacun. Le scan veineux, un mur (quasi-)infranchissable Il existe un autre système d’identification biométrique, moins connu : le scan veineux. Des capteurs balaient la main pour détecter les vaisseaux sanguins situés sous la peau. L’avantage de cette méthode est qu’elle offre un plus grand nombre de points d’authentification et, surtout, n’est pas détectable par l’oeil humain ou par une simple photo. Ce genre de système ne s’utilise pas dans les téléphones mais est notamment utilisé pour certaines bornes de paiement ou dans le secteur de la santé. Un système plus sécurisé, donc, mais pas impossible à craquer. Des chercheurs allemands en sécurité ont présenté les résultats de leurs travaux lors de la conférence sur le piratage Chaos Communication Congress à Leipzig, rapporte Motherboard. L’équipe de chercheurs a dupliqué la main d’une personne à partir de cire. Source : Krissler, Albrecht Sa modélisation a nécessité 2500 clichés et 30 jours de travail. Comment les chercheurs ont-ils réussi à voir les veines sous la peau? En ôtant le filtre infrarouge de l’appareil. Il est donc possible de reproduire une main sur base de clichés pris à une distance de 5 mètres avec un appareil photo ordinaire. Toutefois, il faudra se montrer très persévérant pour outrepasser ce système, d’autant qu’il n’est pas des plus répandus.