Le 5 décembre dernier, Waymo lançait le tout premier service de partage de voitures autonomes à Phoenix en Arizona. La population semble craindre ce nouveau service, cible de multiples attaques depuis son lancement. Après trois années de développement sur les routes, la filiale de Google a fini par officialiser son service de taxis autonomes, Waymo One. Dans un premier temps, seules les routes de la ville de Phoenix sont sillonnées par les voitures autonomes mais le service devrait progressivement s’étendre dans la région. C’était sans compter sur un obstacle inattendu : l’homme. En une semaine, les rapports de police citent 21 cas d’attaques envers des voitures Waymo. En vrac, les signalements font état de pneus crevés, d’attaques envers les conducteurs humains et même d’usage d’une arme à feu. Un homme se serait mis en travers de la route d’une des voitures autonomes pour la bloquer jusqu’à ce que la police n’intervienne. Les nouvelles technologies vues d’un mauvais oeil Le nombre est infime en comparaison de tous les signalements enregistrés par la police mais il est représentatif de la méfiance du public envers ces véhicules d’un nouveau genre. De son côté, Google a estimé que “les Arizoniens étaient accueillants et enthousiasmés par le potentiel de cette technologie pour rendre nos routes plus sûres” durant la phase de développement. Ce n’est pas de l’avis de la police de Chandler, ville située en bordure de Phoenix où la flotte de Waymo est testée depuis 2017. Les forces de l’ordre assure que la masse de citoyens frustrés croît de jour en jour. Il faut savoir que les chauffeurs de taxi voient d’un mauvais oeil l’arrivée de ce nouveau service qui empiète sur leur travail. À noter que chaque véhicule de Waymo est toujours occupé par un chauffeur humain chargé de superviser le pilotage automatique et de reprendre les commandes à tout instant. L’objectif est évidemment de pouvoir s’en passer, la filiale de Google estime que la version dénuée de chauffeur sera adoptée très prochainement.