Test – Chimparty : Mario Party à la sauce PlayLink

Dernier jeu à intégrer la gamme PlayLink de la PlayStation 4, Chimparty est un party-game dans la plus pure tradition des Mario Party.

La gamme PlayLink continue de s’étoffer au cours des mois, avec cette semaine l’arrivée d’un nouveau party-game qui s’inspire très ouvertement de Mario Party.

Comme les autres jeux PlayLink, Chimparty ne se joue pas au pad mais au smartphone. Le joueur devra télécharger l’appli dédiée sur son smartphone, puis connecter ce dernier au même réseau wifi que celui de votre PS4 pour qu’il soit reconnu et se transforme en pad. La technologie fonctionne parfaitement, et le concept a déjà fait ses preuves, notamment avec le sympathique Hidden Agenda, ou le jeu de quizz Knowledge is Power.

Rebelotte donc, avec toujours le même concept, mais un gameplay qui s’adapte cette fois beaucoup moins au principe… Car si on se voyait plutôt bien effectuer des choix narratifs avec son smartphone, ou sélectionner une réponse à un quizz, il est beaucoup moins simple de contrôler un chimpanzé du bout du doigt à travers une série de mini-jeux exigeant beaucoup de dextérité.

S’inspirant ouvertement de Mario Party, Chimparty vous propose de participer seul ou jusqu’à quatre joueurs, à une série de mini-jeux déjantés dans lesquels il faudra faire valdinguer son macaque le plus loin possible dans les airs, récupérer des bananes tout en évitant des obstacles ou éviter d’être vu par un gigantesque gorille. Si les mini-jeux sont drôles et plutôt variés, le plaisir de jeu est gâché par une prise en main peu précise et une difficulté très mal dosée.

Chimparty est typiquement le type de jeu qui aurait été beaucoup plus maniable au pad qu’au smartphone. Pour vous donner un exemple concret, il vous sera demandé de récupérer durant certains défis un maximum de bananes réparties dans l’aire de jeu, tout en évitant d’être aperçu en train de se déplacer lorsque le gorille se réveille. L’ennui, c’est que le joueur ne contrôle pas directement le singe mais uniquement une partie de ses déplacements. Lorsqu’il n’appuie pas sur l’écran de son smartphone, la flèche tourne pour montrer la direction dans laquelle son singe va se déplacer. Aussitôt qu’il appuie sur l’écran, le macaque se déplace dans cette direction. Et malheureusement, la même prise en main s’applique pour tous les mini-jeux. Résultat des courses : si le jeu est amusant, la prise en main est beaucoup trop approximative, et une bonne partie du plaisir de jeu est gâchée par ce mode de contrôle.

Pour le reste, on retrouve exactement les mêmes ingrédients que dans les Mario Party de Nintendo : un plateau de jeu, composé de cases donnant accès à différents défis, des dizaines de mini jeux au concept simpliste, une bande sonore rythmée et des graphismes colorés – faisant plutôt honneur à la console. Aussi joli et bien pensé soit le jeu, difficile d’y trouver un quelconque plaisir, la faute à cette prise en main chaotique et trop approximative, qui transforme rapidement les affrontements entre joueurs en un grand n’importe quoi. S’il est également jouable en solitaire, Chimparty souffre malheureusement aussi d’une gestion désastreuse de la difficulté, avec des IA beaucoup trop performantes…

Conclusion

Si Chimparty avait tout pour séduire, avec ses graphismes colorés, son concept calqué sur celui de Mario Party et ses mini-jeux drôles et variés, le jeu de Sony ne parvient pas vraiment à convaincre, la faute à une prise en main chaotique. Au pad, Chimparty aurait sans doute été beaucoup plus drôle. Le potentiel du jeu est ici carrément gâché par une prise en main trop approximative et des contrôles hasardeux. Au final, difficile donc de conseiller un jeu au potentiel pourtant énorme, qui est finalement victime d’un concept mal exploité au sein de la gamme PlayLink…

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Chimparty

Gameplay 2.0/10
Contenu 7.0/10
Graphismes 6.0/10
Bande son 6.0/10
Finition 5.0/10
5.2

On aime :

Des mini jeux nombreux et variés

Des graphismes colorés

Un concept efficace

On aime moins :

La difficulté, très mal dosée en solo

Le multijoueur, vite chaotique

Une prise en main peu ergonomique