Les interfaces unifiées de Google et d’Apple ont la cote. Crédit photo : AFP Le succès est tel qu’il est devenu pratiquement inimaginable aujourd’hui pour un constructeur automobile de ne pas proposer une option CarPlay ou Android Auto à sa clientèle. Dans la pratique pourtant, difficile d’être séduit par une interface certes fonctionnelle mais qui dépend encore entièrement du smartphone. Car pour fonctionner, ces interfaces – calquées sur les systèmes d’exploitation iOS et Android – nécessitent d’être connectées au téléphone, par le biais d’un câble le plus souvent, ou d’une connexion Bluetooth. Peu pratique au demeurant, cette configuration présente toutefois l’avantage de donner accès à des services qui ne sont pas encore présents dans l’habitacle, et de profiter par exemple de Waze sur l’écran de bord ou d’accéder à ses playlists Spotify ou Deezer sans devoir les contrôler depuis l’écran de son smartphone. L’option séduira surtout les propriétaires des véhicules les moins luxueux, qui n’ont généralement pas accès à de telles fonctionnalités dans le package de base. Pour véritablement décoller, CarPlay et Android Auto auront toutefois besoin d’une intégration plus poussée et d’une connexion internet permanente à bord du véhicule, par le biais d’une carte eSim par exemple, car dans la pratique, difficile aujourd’hui d’être totalement satisfait par les solutions proposées par les géants du tech – si ce n’est bien sûr pour l’aspect économique de la chose, la plupart des packs CarPlay étant proposés sous la barre des 300€. Retrouvez l’intégralité de notre dossier “La voiture du futur” à cette adresse.