A l’aide du « Project Sunroof », développé par l’ingénieur Carl Enkin durant son temps libre, l’entreprise simplifie la prise de décision pour l’installation de panneaux photovoltaïques. Le nouveau service écologique de Google répond à la question simple, mais dont la réponse peut se révéler complexe, de savoir si le toit de sa maison est suffisamment inondé de soleil pour produire de l’électricité en quantité suffisante pour la stocker, la réinjecter dans le réseau et permettre des économies drastiques vis-à-vis de son fournisseur. L’algorithme de calcul se base sur les données disponibles dans Google Earth mixées avec des statistiques météorologiques. L’interface affiche ensuite un montant approximatif que le propriétaire pourrait sauver sur les 20 prochaines années s’il installe un dispositif de production électrique solaire. Et c’est bien entendu sur ce point que Google (ou, plus que certainement, Alphabet) prévoit de réaliser des bénéfices: une liste d’installateurs exerçant à proximité est fournie, poussant l’utilisateur à procéder immédiatement à l’achat. Si l’initiative ravira les acteurs du secteur et les écologistes, il est utile de préciser que le projet ne concerne actuellement que trois villes américaines: Boston, San Francisco et Fresno. La promesse d’étendre l’outil au pays tout entier a été écrite noir sur blanc. Quant au reste du monde, espoir et (grande) patience seront de mise.