Test – Star Ocean The Divine Force : un retour réussi

Plus de six ans après la sortie du dernier jeu, la licence Star Ocean revient avec un épisode très convaincant. Tri-Ace et Square Enix nous proposent depuis peu ce Star Ocean: The Divine Force, un Action-RPG se déroulant dans un univers de science-fiction.

Après avoir récemment ressorti la Valkyrie des cartons avec Valkyrie Elysium, Square Enix va cette fois chercher la licence Star Ocean. Cette dernière n’avait pas eu de nouvel épisode depuis le cinquième jeu en 2016, “Integrity and Faithlessness”, qui n’avait pas convaincu les fans et les amateurs de JRPG. Tri-Ace était alors attendu au tournant suite à l’annonce de ce sixième épisode, The Divine Force se devait de redorer le nom de la licence qui a fêté ses 25 ans l’année dernière. Ce nouvel épisode est-il plus convaincant ?

The Divine Force propose une formule classique pour le genre.

Avant toute chose, sachez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir joué aux précédents jeux de la série pour comprendre l’histoire de The Divine Force. Nous avons, dès le départ, le choix de suivre l’un des deux protagonistes (Raymond Lawrence et Laeticia Aucerius), ce qui ne va pas fondamentalement changer l’aventure, mais qui va amener un contexte différent et quelques scènes inédites dépendant de notre choix. Raymond est le capitaine d’un vaisseau spatial qui se charge de transporter des marchandises de planètes en planètes. Pour une raison inconnue, son vaisseau se fait attaquer par la Fédération Pangalactique, et les membres de l’équipage sont obligés d’évacuer vers une planète sous-développée. Durant leur évacuation, Raymond est séparé de ses camarades, il va alors devoir partir à leur recherche. Sur cette même planète, Laeticia est la princesse du royaume de Aucerius. Elle voyage dans le but de trouver un certain Midas Felgreed, qui serait capable d’aider le royaume. Les deux protagonistes vont très vite se croiser et s’allier pour atteindre leur but respectif.

On sent bien que le titre n’a pas eu droit à un budget premium de la part de Square Enix, pourtant, The Divine Force s’en sort plutôt bien. Le scénario est très efficace, notamment grâce à ses personnages, et commence doucement avant de voir ses enjeux grandir au fil des heures. Il faut dire que l’univers mélangeant science-fiction et médiéval est plutôt convaincant. La mise en scène est aussi plus travaillée que ce qu’on voit généralement dans le genre malgré des animations datées. Il faut, en effet, composer avec des visuels en dent de scie. Si les décors sont souvent jolis, le rendu des personnages est beaucoup moins glorieux, certains ayant un aspect “poupée de porcelaine” qui ne plaira définitivement pas à tout le monde.

Les capacités de D.U.M.A. permettent de traverser les zones à toute vitesse.

The Divine Force se déroule tel qu’on peut l’imaginer d’un JRPG. Nous allons prendre part à une longue aventure à travers ce monde et suivre l’histoire d’une bande de personnages qui va s’agrandir avec le temps. Le titre se divise en grandes zones ouvertes explorables où se trouvent de nombreux ennemis à combattre grâce à un système de combat en temps réel. Les environnements possèdent quelques objets à trouver, mais se révèlent souvent vides, un constat qui n’est pas particulièrement dérangeant puisque nous pouvons utiliser D.U.M.A., un robot qui permet à nos personnages d’être projetés dans n’importe quelle direction, et donc de traverser ces zones très rapidement. L’exploration est agréable et fluide, de même que les combats.

Nos personnages possèdent des compétences qui vont être notre seul moyen d’attaquer. Le titre nous laisse personnaliser nos actions, puisque trois boutons peuvent accueillir ces différentes attaques (qui s’apprennent via un arbre de compétence) en nous laissant paramétrer les différents combos après plusieurs appuis sur la même touche, et même l’attaque qui se déclenche en laissant une touche enfoncée. Pour empêcher un côté “bourrin”, un système de PA vient limiter nos offensives. Chaque attaque coûte un certain nombre de PA, il faut alors patienter quelques secondes pour que ceux-ci se rechargent. Le nombre de PA que nous avons à disposition n’est cependant pas fixe, puisqu’il est possible de l’augmenter en réalisant des actions efficaces ou d’en perdre si on se fait toucher par les attaques ennemies. Un système de combat qui récompense donc nos prouesses. Il sera également possible d’utiliser D.U.M.A. en combat, qui nous permet alors de nous rapprocher instantanément des ennemis.

Le système de combat encourage la maîtrise de ses mécaniques.

Le système fonctionne bien même s’il est parfois difficile de comprendre tout ce qu’il se passe durant l’action et que le tout peut s’avérer répétitif. Un mode “tactique” peut être déclenché à tout moment pour mettre l’action en pause, changer de personnages ou utiliser des objets. En dehors des combats, on va bien sûr retrouver les poncifs du genre, avec de nombreuses quêtes annexes et même un mini-jeu. Il s’agit d’un jeu de plateau jouable avec des figurines (qui représentent des personnages de la série) qui propose un peu de profondeur.

Le titre souffre malheureusement de différents problèmes techniques dépendant de la console ou du PC sur lequel il tourne. La version PC semble être la moins stable, souffrant de nombreux freezes et plantages, une technique en général mal optimisée. Les versions consoles semblent se porter un peu mieux, en particulier sur les consoles de nouvelle génération. S’il n’est pas exempt de défaut, The Divine Force se montre beaucoup plus convaincant que son prédécesseur. L’aventure prend tout de même une bonne trentaine d’heures, soutenue en plus par une bonne bande-son signée par Motoi Sakuraba.

Conclusion

Six ans après le dernier épisode, qui n’avait convaincu presque personne, la licence Star Ocean est de retour avec un nouvel opus signé cette fois par l’équipe de tri-Ace, ceux qui avaient planché sur les premiers volets de la série de JRPG. The Divine Force va nous emmener suivre une nouvelle aventure portée cette fois par deux protagonistes. Raymond Lawrence est le capitaine d’un vaisseau spatial qui se charge de transporter des marchandises de planètes en planètes. Une mystérieuse attaque d’un véhicule de la Fédération Pangalactique va forcer Raymond et son équipage à évacuer sur une planète sous-développée. De son côté, Laeticia Aucerius, est la princesse de l’un des royaumes de cette même planète, et voyage pour retrouver un mystérieux individu. Les chemins de Raymond et Laeticia vont très vite se croiser et ils feront équipe avec d’autres personnages au fil de l’aventure. La formule reste classique, il s’agit d’un JRPG où nous évoluons dans de grandes zones ouvertes, avec des objectifs principaux et secondaires à remplir. Le système de combat se déroule en temps réel et se révèle ingénieux, en récompensant ceux qui maîtrisent les différentes mécaniques. Son exploration fluide et sa bonne bande-son nous aident à nous immerger dans cet univers très sympathique et dans son scénario efficace. Quelques soucis viennent ternir un bilan plutôt positif. Notamment des soucis techniques et visuels, ainsi que des combats parfois un peu brouillons concernant la visibilité et les informations données. Star Ocean: The Divine Force reste un titre très agréable à parcourir, et potentiellement même le meilleur volet de la série. 

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Star Ocean: The Divine Force

Gameplay 7.5/10
Contenu 8.0/10
Graphismes 6.5/10
Bande son 7.5/10
Finition 6.5/10
7.2

On aime :

Un scénario très efficace

L'exploration agréable et fluide

Un système de combat ingénieux

Une longue aventure avec du contenu annexe

Une bonne bande-son

On aime moins :

Une direction artistique inégale

Les animations des personnages

L'action un peu brouillonne

Des soucis techniques dépendant de la version