Les peines prononcées par la justice anglaise ne sont pas clémentes : le premier homme écope de 21 mois de prison et le second de 2 ans de prison. Les deux personnes avaient été arrêtées en Angleterre, en 2019. Ils vendaient sur Facebook, au travers de la page de revente Marketplace, des boîtiers qui permettent l’utilisation de l’IPTV. Leurs clients devaient ensuite les payer par PayPal. Les deux revendeurs avaient l’air de se sentir en sécurité dans leur business, car l’un des deux avait déclaré sa société sous son propre nom. Par conséquent, la police n’a pas dû mener une investigation de longue haleine et ils ont été arrêtés rapidement. Les chefs d’accusation contre eux étaient sérieux : commerce frauduleux, blanchiment d’argent et infractions aux droits d’auteur. Grâce à leur commerce de boîtiers d’IPTV, les deux hommes auraient engrangé 691.000 € en un an et demi. Avec ces condamnations, la justice britannique a décidé de montrer l’exemple et espère donner un signal d’avertissement aux autres revendeurs d’IPTV et à ceux qui seraient intéressés par ce marché. En Angleterre, ce n’est pas la première fois que des revendeurs d’IPTV sont condamnés à une peine de prison. En 2021, un homme a été condamné à 2 ans de prison avec sursis pour avoir vendu des boîtiers d’IPTV. En 2022, une autre personne a également été condamnée à 5 ans et 6 mois pour avoir mis en œuvre la distribution de flux IPTV illégaux. En Europe et en Angleterre, les personnes qui utilisent l’IPTV restent toujours relativement peu inquiétées. En Belgique, des amendes et des peines de prison sont prévues par la loi en cas d’utilisation d’IPTV, cependant aucune sanction de ce type n’a jamais été prononcée. Pour les plateformes et les personnes qui participent au développement de l’IPTV, le jeu du chat et de la souris continue pour les polices européennes. Le démantèlement des plateformes d’IPTV se révèle bien souvent très compliqué et les revendeurs d’IPTV se font remplacer, au fil des condamnations. Cependant, à deux semaines du Mondial, il se pourrait que les investigations et les démantèlements de réseaux IPTV s’intensifient.