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La Belgique veut mieux lutter contre les jeux et paris illégaux en ligne

La Commission des jeux de hasard et l’IBPT signent un accord pour mieux lutter contre les jeux et paris illégaux en ligne. 

Afin d’assurer un environnement de jeu sécurisé et contrôlé, les deux régulateurs ont convenu de collaborer autour de la problématique des sites illégaux de jeux et paris. Et plus particulièrement ceux qui opèrent en ligne sans licence d’exploitation et qui n’offrent aux joueurs belges aucune protection.

Deux cibles bien précises

La Commission des jeux de hasard a pour principale mission la lutte contre les sites de jeux et de paris illégaux. Ainsi, lorsqu’elle constate une offre illégale en Belgique, deux options s’offrent à elle : elle peut décider d’infliger des amendes administratives ou de placer le site illégal en question sur liste noire. Dans les deux cas, elle peut ensuite inviter les fournisseurs d’accès à Internet à en bloquer l’accès.

En chiffre, la Commission a ainsi placé 122 sites sur sa liste noire l’année dernière. Depuis, les joueurs qui tentent de se connecter sur un de ces sites voient alors s’afficher une page stop leur signalant que le site en question est illégal.

Mais parfois il peut arriver que la Commission ne parvienne pas à faire bloquer l’accès à ces sites. C’est dans ce cas précis que le nouveau protocole prend tout son sens.

Un nouveau soutien

Désormais, la Commission pourra compter sur l’intervention de l’Institut belge des services postaux et des télécommunications dans ses missions. En clair, l’IBTP va mettre son expertise et son assistance technique à la disposition des objectifs de la Commission. Aussi, à l’occasion de différentes campagnes, l’institut sensibilisera les opérateurs du secteur des communications électroniques.

“Cette synergie entre régulateurs permettra d’intensifier et d’optimaliser la lutte contre le fléau que représente le jeu illégal”, se réjouit Magali Clavie, présidente de la Commission des jeux de hasard. Elle ajoute, “c’est d’autant plus important qu’on estime que près d’un quart des joueurs ont déjà joué sur des sites illégaux, parfois sans même être conscients de l’illégalité à laquelle ils participent”. La collaboration devrait être assurée et maintenue grâce à des échanges réguliers d’informations sur ces problématiques, conclut le communiqué.

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