Une société américaine veut développer une toute nouvelle classe d’aéronefs utilitaires. L’armée américaine a investi dans la société américaine Valkyrie Systems Aerospace. Cette dernière développe le HoverJet Guardian, un avion “révolutionnaire”. Concrètement, avec cet engin, la société espère développer une toute nouvelle classe d’avions utilitaires. Un VTOL ambitieux Tout a commencé avec l’AFWERX High Speed Vertical Takeoff and Landing Concept Challenge organisé par l’United States Air Force et le United States Special Operations Command. Le concours vise le développement d’un HSVTOL (“High-Speed Vertical Take-Off and Landing”) de pointe. Ainsi, il devrait être doté d’une mobilité agile et être capable de prendre en charge quatre profils de missions critiques. À savoir, l’infiltration et l’exfiltration de forces d’opérations spéciales (SOF) et d’équipements, la récupération de personnel (PR), l’évacuation aéromédicale (AE) et la mobilité tactique (TM). Valkyrie Systems Aerospace est l’une des 11 entreprises, parmi plus de 200 participants au défi, sélectionnées pour recevoir des investissements dans des études de marché visant à faire progresser les solutions qui permettent une agilité optimale dans des environnements austères. Dans le cas de l’HoverJet Guardian, quatre hélices encastrées dans les ailes permettent à l’engin de s’élever dans les airs, directement à la verticale. Un engin futuriste L’appareil mesure 7,3 mètres de long et 9,1 mètres de large. Avec un poids à vide d’environ 3600 kg, il serait capable de soulever et de livrer 2 722 kg de fret au niveau de la mer. Une fois dans les airs, le HoverJet Guardian utilise ses deux moteurs Pratt & Whitney 545c. Ils sont capables de développer 3700 kg de poussée et permettent à l’engin de voler à environ 550 km/h, et même de dépasser les 1100 km/h à plein régime. D’après Valkyrie la technologie du Guardian sera capable de supporter jusqu’à 15 heures de vol à une altitude de plus de 12 kilomètres. Et ce, avec un pilote ou de manière totalement autonome, à la manière un drone. La forme et la couleur noire de la coque de l’appareil permettraient de le rendre plus difficile à détecter par les technologies ennemies. La société promet également une capacité de détection les mines et des autres menaces. Et ce, grâce à un système de radar à ouverture distribuée et des capteurs hyperspectraux. Enfin, l’engin sera entièrement amphibie. Une version miniature Eagle est le futur petit frère du Guardian. Il s’agit du même appareil, en version plus petite, plus lente et plus maniable. “Ce qui rend l’Eagle unique, c’est son système exclusif de contrôle vectoriel qui lui permet de naviguer sur n’importe quel terrain et dans n’importe quelles conditions“, explique Valkyrie. L’appareil disposera de moteurs orientables, la même technologie que celle des avions de combat et les fusées. À noter que, pour le moment, ni l’armée américaine ni Valkyrie n’ont révélé le rôle précis que cette machine jouerait dans la flotte américaine.