Le journal De Zondag rapporte que BE-Alert a franchi le cap du million d’enregistrements. 85% des communes belges ont adopté le système d’alarme BE-Alert. Le service permet aux autorités de contacter les citoyens via sms, e-mail ou téléphone en situation d’urgence. Un service public En 2014, le Centre de crise National a lancé le projet-pilote BE-Alert. 33 communes l’ont testé pendant deux ans. Le service est opérationnel dans toute la Belgique depuis 2017 et a été utilisé plus de 600 fois. Il comptabilise plus d’un million d’adresses et 85% des communes belges. Concrètement, grâce à ce service, une autorité, qu’il s’agisse d’un Bourgmestre, d’un Gouverneur ou du Ministre de l’Intérieur “peut, s’il l’estime nécessaire, alerter la population par appel vocal, SMS ou e-mail”, indique BE-Alert. “BE-Alert dispose de capacités suffisantes pour alerter simultanément un grand nombre de citoyens, via différents canaux” rassure le site. Un support utile en période de pandémie Ainsi, le citoyen reçoit des recommandations jugées “utiles” pour sa sécurité de façon instantanée. Par exemple, “Fermez portes et fenêtres” en cas d’un incendie. Les messages délivrés donnent des consignes à suivre en cas de situation d’urgence et informent sur l’évolution et la fin de celle-ci. L’alerte cible la population directement concernée par la situation d’urgence. Attention, pour bénéficier de ces messages, il est impératif de s’inscrire au préalable sur le site. Pendant la crise du coronavirus, “le Centre national de crise a envoyé un message, après chaque Comité de concertation, avec un aperçu des décisions à toutes les adresses e-mail enregistrées”, a indiqué la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden. Elle conclut “La pandémie de coronavirus et les inondations de la mi-juillet ont montré à quel point la communication est importante dans les situations d’urgence. Les gens doivent être informés correctement, rapidement et clairement”. Protection des données BE-Alert est clair, le service “ne conserve aucune donnée de contact ou aucune donnée personnelle”. Il n’y a donc aucune collecte de données personnelles ou d’adresses des utilisateurs. Dans les faits, en cas de situation d’urgence, les opérateurs de réseau mobile vérifient uniquement, en fonction de la zone à risque, si votre GSM doit recevoir un SMS ou pas. De plus, la liste des numéros de GSM présents dans la zone à risque “est automatiquement supprimée 6 mois après l’envoi du message d’alerte” précise le site.