Pour la Coupe du monde 2022 qui se déroulera au Qatar, l’IA pourrait bien jouer un rôle important avec le hors-jeu automatisé. L’IA s’introduit lentement mais sûrement dans le monde du football. Arsène Wenger, directeur du développement du football mondial à la FIFA, a révélé quelques informations à propos du hors-jeu automatisé ce mardi lors d’une rencontre avec la presse. Pour le moment, la VAR permet parfois de prendre une décision concernant un hors-jeu mais, comme l’affirmait au mois d’avril dernier l’ancien entraineur d’Arsenal, elle représente souvent une grosse perte de temps car il faut que l’équipe en régie puisse analyser la vidéo : « En moyenne, nous devons attendre environ 70 secondes, parfois 1 minute et 20 secondes. C’est tellement important car nous voyons que de nombreuses célébrations sont annulées par la suite pour des situations marginales. » Une nouvelle solution a donc été envisagée pour le Mondial 2022 avec l’automatisation du hors-jeu, à propos de laquelle Arsène Wenger précise que « À l’instant, en direct, il y aura une décision transmise à un juge de touche » mais il reste très énigmatique à ce sujet : « Ça marche déjà, mais je suis tenu au secret. C’est secret-défense. Mais ça sera la prochaine des grandes évolutions de l’arbitrage. » Le hors-jeu automatisé permettrait donc de repérer immédiatement la passe et d’analyser la position des joueurs, afin qu’une décision soit prise dans la foulée sans perdre de temps de jeu. Cette idée ne date pas d’hier parce que, déjà en juin 2020, la FIFA avait témoigné de son désir de « développer une technologie semi-automatisée pour signaler le hors-jeu, afin de fournir à la VAR une information supplémentaire qui simplifiera la prise de décision de l’arbitre et optimisera l’analyse des images. »