L’administration Trump vient d’annoncer la révocation des licences commerciales accordées à plusieurs entreprises américaines leur permettant de travailler avec Huawei. Alors que le mandat du Président Trump touche à sa fin, les représailles de son administration à l’encontre des entreprises chinoises se poursuivent. Après avoir placé Xiaomi, troisième plus gros constructeur de smartphones au monde, sur liste noire, les États-Unis s’en prennent une nouvelle fois à Huawei, véritable bête noire de l’administration Trump. La Maison-Blanche vient en effet d’annoncer la révocation des licences commerciales accordées depuis quelques mois aux entreprises américaines. Ces dernières leur permettaient de travailler – sous certaines conditions – avec Huawei. Plusieurs de ces entreprises – principalement des fondeurs de semi-conducteurs – ont critiqué la décision des autorités américaines qui ont indiqué avoir « l’intention de refuser un nombre important de demandes de licences pour les exportations vers Huawei et une révocation d’au moins une licence précédemment délivrée », rapporte Reuters. La décision des États-Unis entrera en vigueur si les fondeurs ne s’y opposent pas au cours des 20 prochains jours. Le département du Commerce américain aura alors 45 jours pour y répondre. Les entreprises disposeront du même délai pour faire appel, mais le changement de président pourrait jouer un rôle dans cette affaire. L’administration Trump prendra en effet fin le 20 janvier prochain, date à laquelle le nouveau président, Joe Biden, prêtera serment pour au moins 4 ans. La nouvelle attaque de la présidence de Donal Trump à l’encontre de Huawei sera donc très certainement la dernière. Au cours de son mandat, le milliardaire Donald Trump n’a cessé de s’attaquer à la Chine via des mesures commerciales, l’accusant d’être une menace pour la sécurité nationale. Huawei a été l’une des principales victimes de ces tensions commerciales entre les deux entités. L’arrivée de Joe Biden à la tête des États-Unis pourrait apaiser les tensions.