Seekandcare est une plateforme qui permet aux professionnels de la santé de commander du matériel médical. Le concept de SeekandCare est né “parce qu’il y a surtout un manque de transparence sur le marché de la vente de matériel médical“, explique la directrice générale Stéphanie Dheur. La plateforme propose plusieurs alternatives à un même produit. Comme un “Amazon” “L’idée c’est d’être comme Amazon, avec une vue à la Trivago“, explique Stéphanie Dheur. Concrètement, cela veut dire que pour le même type de produit, il y aura plusieurs alternatives. De cette manière, la startup espère offrir aux professionnels de la santé un choix en fonction de ses critères de préférence. “Trouver l’article le plus avantageux financièrement, ou s’il a besoin d’une disponibilité immédiate, trouver un produit disponible“. La directrice générale explique que “le cœur même de notre place de marché c’est vraiment ce comparateur“. Les médecins n’auraient pas le temps de faire des recherches pour comparer les produits. Pour Seekandcare, les professionnels de la santé choisissent des sociétés pour se fournir en matériel en début de carrière. “Et ensuite ils restent avec ces sociétés parce qu’ils n’ont pas vraiment le temps de faire des analyses de prix très poussés“. L’outil de la jeune pousse devrait encore évoluer. “Nous avons de plus en plus de demandes sur les critères environnementaux ou des critères de provenance des articles“. La crise sanitaire comme boost La jeune pousse a été lancée en 2018. La plateforme est en place depuis septembre 2019. Évidemment, la crise sanitaire a boosté la visibilité de SeekandCare. “Nous avons vraiment gagné une année en termes de développement“, explique la directrice générale. “Au départ la plateforme se consacrait aux petits acteurs et durant la crise on a eu une quinzaine d’hôpitaux belges qui nous ont appelés ou des centrales d’achats pharmaceutiques“. Durant cette crise, une commande de masque de Seekandcare a été bloquée à l’aéroport de Liège. Le matériel avait été jugé non conforme par les autorités. Stéphanie Dheur assure qu’une alternative avait été fournie pour compenser. Pour éviter ce genre de désagrément, le matériel est testé par des laboratoires agréés. “Nous demandons d’avoir des échantillons, nous demandons au fournisseur de les faire tester par des laboratoires accrédités par le gouvernement belge“. La directrice générale cite notamment l’HeX. Concernant les objectifs, la startup veut augmenter son nombre d’utilisateurs d’ici la fin de l’année. Pour “envisager l’année prochaine de pouvoir s’étendre aux marchés avoisinants, notamment le marché français“, explique Stéphanie Dheur.