SoPRISM annonce qu’elle “vient de réaliser une première mondiale : le décryptage des utilisateurs actifs sur Instagram”. Les clients de SoPRISM, c’est par exemple Delhaize, Lampiris ou Orange. “Essentiellement des grandes marques et des grandes agences” explique Jonathann Mingoia le cofondateur de la startup (accompagné d’Angelo Geraci). Des entreprises “qui ont pour objectif d’optimiser la compréhension de leurs audiences”. De leurs audiences et donc de leurs potentiels clients. Ces grandes marques comptent sur la startup louviéroise pour savoir qui vous êtes et ce que vous faites. “On a développé un outil qui permet d’extraire la connaissance que Facebook et Instagram accumulent sur les utilisateurs pour pouvoir aider les marques et les agences à mieux faire de la publicité sur ces différents outils”, explique Jonathann Mingoia. Le fondateur de la startup précise très rapidement : “On extrait de l’information à travers les bases de données Facebook, mais de manière totalement régulée”. Effectivement, ces informations sont récoltées de manière anonyme. Mais Instagram propose un “niveau élevé d’activité et d’engagement des utilisateurs” et “offre ainsi à la plateforme un volume de donnée qui permet de comprendre avec finesse inégalée les passions, affinités avec les marques et intérêts précis qui caractérisent chaque utilisateur” explique SoPRISM dans un communiqué. Imaginons qu’une entreprise veuille comprendre quels sont les centres d’intérêt des végans belges. SoPRISM va sélectionner les personnes qui ont été identifiées par Facebook comme ayant un intérêt pour le véganisme. “Et puis ensuite on va analyser pour ces personnes quels sont les critères, les intérêts, les marques, les médias, les personnalités, les caractéristiques sociodémographiques qui sont plus représentés dans cette audience, par rapport à la population belge qui est active sur Facebook et Instagram”. Il faut tout de même noter qu’un compte Facebook vierge ne suffit pas à se cacher de ces recherches. Si Facebook récolte des données d’utilisateurs “sur base de leurs activités dans Facebook, Instagram, Messenger”, la plateforme peut également obtenir des informations sur d’autres activités en ligne. Jonathann Mingoia explique : “tous les éléments qui font partie de la famille Facebook, tous les petits boutons ou les plug-ins vont être exploités sur le digital pour identifier les points d’intérêts potentiels des personnes qui sont membres de Facebook et Instagram”. Depuis un peu plus de 4 ans, la startup s’est installée en Belgique, mais également en France, en Italie, au Portugal. Le fondateur veut renforcer ces activités dans ces pays : “la solution commence à prendre ses marques sur plusieurs territoires”.