L’émoji OK est désormais considéré comme un symbole haineux

Selon la Ligue Anti-diffamation (ADL), le symbole OK aurait une connotation raciste.

Si pour le commun des mortels cet émoji signifie tout simplement qu’on est d’accord avec notre interlocuteur ou que tout va mieux, l’émoji OK aurait également une tout autre signification dans certains cas.

En effet, selon l’organisation non gouvernementale ADL, ce symbole serait utilisé pour signifier son appartenance au mouvement White Power. Le geste que fait la main pour mimer le mot OK peut également représenter les lettres W et P, abréviation du mouvement suprémaciste blanc.

Crédit : 4chan

Cette utilisation de ce geste à première vue anodin a émergé il y a quelques années. Il a été beaucoup utilisé comme signe de ralliement durant la campagne présidentielle de Donald Trump.

C’est pourquoi désormais, l’émoji fait son apparition dans la liste des symboles haineux constituée par la Ligue Anti-Diffamation, au même titre que le salut nazi ou les signes de ralliement du Ku Klux Klan.

« Nous pensons que la police et le public doivent être pleinement informés de la signification de ces images, qui peuvent servir de premier signal d’alerte pour la présence d’ennemis dans une communauté ou une école », a expliqué l’ADL.

La Ligue Anti-Diffamation indique tout de même qu’il ne faut pas considérer toute représentation du symbole OK comme un signe de ralliement au White Power. Dans beaucoup de cas, le symbole OK est simplement la représentation du mot qu’il désigne, OK.

Un signe influencé par Internet ?

Pour certains, cette association du symbole OK au mouvement suprémaciste blanc aurait vu le jour sur la toile, sur le site 4chan. Plusieurs internautes avaient lancé la rumeur selon laquelle l’émoji OK avait une portée symbolique haineuse. Une blague qui aurait mal tourné puisqu’elle aurait été prise au pied de la lettre par certaines personnes ayant une affinité avec les idées du White Power.

Depuis, on a pu apercevoir des personnalités proches de l’extrême droite afficher ce symbole, notamment Marine Le Pen qui s’est défendue avoir eu connaissance de la signification cachée de ce symbole, mais aussi le terroriste à l’origine du massacre de Christchurch en Nouvelle-Zélande ou encore Jim Hoft, fondateur du site conspirationniste Gateway Pundit.

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