Les États-Unis viennent de donner leur feu vert au système de GPS made in Europe. Lancé en 2016, Galileo compte aujourd’hui plus de 500 millions d’utilisateurs. Un cap important auquel se rajoute son adoption par le pays de l’Oncle Sam. Dorénavant, les informations concernant la localisation d’un individu ou d’un service pourront être renseignées grâce au système de positionnement européen, plus précis. Ces informations entrent en compte pour calculer et définir un itinéraire, autrement dit, pour les GPS. Le 15 novembre dernier, le régulateur des télécommunications américaines a annoncé dans un communiqué partagé par nos confrères de Numerama que l’utilisation de Galileo serait désormais possible sur le territoire « grâce aux mesures prises ce jour, les clients et l’industrie des États-Unis seront désormais autorisés à accéder à certains signaux satellites du système Galileo afin d’accroître le GPS américain ». Les signaux des satellites de Galileo pourront communiquer et fonctionner avec les autres systèmes de navigation déjà présents aux États-Unis, dont les fameux GPS. En autorisant Galileo, la Commission fédérale des communications permet de « bénéficier d’une disponibilité, d’une fiabilité et d’une résilience accrues de ces services de position, de navigation et de synchronisation aux États-Unis ». Plus ancien, le traditionnel GPS ne permet qu’une localisation approximative, avec une marge d’erreur de 10 mètres, là où Galileo permet d’identifier la localisation d’une personne plus précisément. Alors que le GPS public – la version militaire est beaucoup plus précise – peut vous localiser dans une rue, Galileo est capable de déterminer sur quel trottoir vous vous trouvez. Au fil des mois, de plus en plus d’appareils sont compatibles avec le système Galileo. En juin dernier, on comptait près de 200 millions d’utilisateurs et en octobre, le cap des 500 millions a été dépassé. Vous pouvez d’ailleurs savoir si votre smartphone est compatible avec la technologie de Galileo en vous rendant sur le site.