Crédits : F.F.

Bientôt un bouton pour alerter la police en cas d’agression dans l’appli 112?

Besoin d’aide d’urgence en appelant les pompiers, une ambulance, la police, et pourquoi pas en cas de harcèlement? L’appli 112 permet aujourd’hui de faire appel aux trois services de secours et pourrait bientôt intégrer une alarme dédiée au harcèlement. La secrétaire à l’Égalité des chances Zuhal Demir examine actuellement la question.

L’appli 112 est on ne peut plus simple : trois boutons en référence aux pompiers, aux ambulances et à la police. Le service développé par le fédéral se veut un moyen rapide et sûr de contacter les urgences et, pour ces dernières, de vous localiser pour intervenir.

Depuis déjà longtemps, Zuhal Demir envisage d’y greffer un bouton d’alerte en cas de harcèlement. Et pour cause, la police enregistre 20.000 appels à ce sujets chaque année. Une alarme dédiée permettrait de faire appel directement à la police et de manière discrète, en cas d’agression physique ou sexuelle par exemple.

Rester discret, voilà l’objectif émis par la secrétaire d’État dans les colonnes de La Capitale : “Je veux m’assurer que cette alarme fonctionnera de manière optimale et représentera une plus-value sûre pour les victimes de harcèlement. Elle permettra à celles qui sont exposées à un danger de mort de prévenir les services de secours grâce à une simple pression sur le bouton adéquat.

Premiers tests en cours

Des tests ont déjà été menés à Gand : la prétendue victime était équipée d’un bouton relié caché sous ses vêtements et directement relié à l’appli. Par une simple pression, les services de polices sont alertés du danger et la victime est localisée grâce au signal GPS du smartphone.

D’autres tests seront encore menés à l’avenir mais il est encore difficile de savoir quand cette option verra le jour dans l’appli, bien que Zuhal Demir aimerait que son développement soit conclu au plus vite.

Le bouton “harcèlement” ne sera pas disponible pour tous, celui-ci ne sera accessible qu’aux personnes qui sont menacées par le harcèlement. La secrétaire d’État explique qu’une équipe sera chargée de déterminer si la situation d’une personne est suffisamment risquée pour son intégrité physique pour qu’elle puisse en bénéficier. Pour toute autre personne en danger, les autres services resteront bien évidemment une solution alternative.

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