Le géant coréen levait le voile jeudi soir sur sa nouvelle montre connectée, la Galaxy Watch. Reprenant en partie le design caractéristique des anciens modèles, avec sa couronne qui facilite la navigation et un boitier massif, la Galaxy Watch ne remettra finalement pas les compteurs à zéro pour Samsung. Le géant coréen a en effet confirmé qu’il continuerait à exploiter son système d’exploitation Tizen sur les wearables, nageant à contre-courant de la tendance actuelle. Seul fabricant de smartphones Android à avoir refusé d’opter pour WearOS, le système d’exploitation de Google pour wearables, Samsung continue d’investir massivement dans des partenariats avec les développeurs d’applications. Sa plate-forme Tizen a ainsi accueilli de nombreuses nouvelles applications ces dernières mois, avec en tête d’affiche Spotify, qui peut désormais être contrôlé directement depuis la smartwatch de l’utilisateur. La Galaxy Watch présentée jeudi soir continuera donc sur cette voie, tout en maximisant les performances logicielles dans le domaine de la santé et des sports. De nombreuses nouvelles activités peuvent désormais être analysées et Samsung indique avoir poussé très loin l’analyse du sommeil et de la respiration, pour faire de la Galaxy Watch un véritable assistant. On notera par ailleurs que la principale amélioration sur le plan hardware concerne la batterie de la montre, qui offre désormais une autonomie de près d’une semaine selon le constructeur. Dans la pratique, il ne sera donc plus nécessaire de la recharger chaque nuit, ou tous les deux jours. Pour le reste, pas de grosse surprise à l’horizon : étanche jusqu’à 50 mètres, la montre de Samsung est avant tout taillée pour les sportifs, mais pas que. Son design élégant – mais très massif! – en fera sans doute une excellente alternative aux derniers modèles haut de gamme de LG, qui surfait sur le même créneau. Lancement prévu dès la rentrée, avec une ouverture des précommandes fixée au 22 août.