A la fois originale et ludique, Puzme est une application d’e-dating imaginée par un jeune studio de développement belge. Se faire un nom dans le milieu de l’e-dating n’est pas une tâche facile pour une jeune startup. Une entreprise belge a pourtant décidé de relever le challenge avec son application mobile Puzme qui tente une approche différente de l’e-dating en misant sur le côté mystérieux et ludique de son application. Ici, pas de photo de profil ni même de longue description. L’utilisateur navigue à travers une série d’images mystérieuses présentant les détails caractérisant des profils – un tatouage, un regard, une paire de chaussures… Lorsqu’il tombe sur un profil qui lui plaît, il challenge son correspondant à photographier un autre détail de son anatomie, ou en lui posant une série de questions qui lui permettront d’apprendre à connaître son correspondant. Un côté très ludique qui trahit une certaine volonté du développeur de permettre aux utilisateurs du service de rester à l’abri des regards indiscrets. “On s’est rendu compte que notre cible, c’était les 25-35ans” explique Pierre Maes, le fondateur de Puzme. “Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont peur d’être visibles sur ces plates-formes d’e-dating. C’est gênant lorsqu’on se rend compte qu’il y a des collègues sur ces applis!” Autre défaut de Tinder, pointé du doigt par le créateur de Puzme, “Le système est entièrement basé sur la traditionnelle photo de profil mais le désavantage, c’est qu’on découvre directement la personne.” Avec Puzme, une relation se crée dès la première interaction. Le concept n’a pour le moment séduit qu’une centaine d’utilisateurs dans le monde, mais l’application n’est disponible que depuis quelques jours. “On s’est aperçu que Puzme était une app multiculturelle, et qu’elle fonctionnait notamment très bien au Moyen-Orient” explique Pierre Maes, qui estime que pour réussir, le studio devra impérativement miser sur un développement international. “On est dans une phase où on veut d’abord avoir quelque chose qui plait aux utilisateurs et utilisatrices” confirme Pierre Maes. “Par la suite, immanquablement, il nous faudra passer par une levée de fonds. Pour nous c’est très clair, soit on fait un démarrage à l’international soit on ne fait rien du tout. Et pour aller à l’international, il faut des fonds.” Pour le moment, la question du financement ne se pose donc pas, mais sur le long terme, la jeune startup devra trouver des investisseurs pour que son projet décolle. Notons qu’à l’heure actuelle, l’application n’est disponible que sur le Play Store. Elle devrait toutefois arriver assez rapidement sur l’App Store.