Né il y a à peine deux mois, Aurous, qui se définissait comme le “PopCornTime de la musique”, ferme déjà ses portes, victime de la “Recording Industry Association of America”, qui déclare vouloir “envoyer un signal fort” aux internautes. En guerre contre les services de streaming illégaux, la “Recording Industry Association of America”, qui défend l’intérêt des artistes et maisons de disques américains, a annoncé la fermeture d’Aurous, le “PopCornTime de la musique”. Né il y a tout juste deux mois, Aurous avait beaucoup fait parler de lui de par son interface élégante et sa simplicité d’utilisation qui permettait à n’importe quel internaute d’accéder à un très large catalogue de morceaux à écouter librement sur son ordinateur ou son smartphone. Illégal, le service reprenait dans les grandes lignes le concept d’un Netflix ou d’un Spotify tout en utilisant de données provenant de sources illégales comme Pleer, MP3Skull et VK. Le développeur du service, qui affirme n’avoir utilisé que des API de services accessibles légalement, comme Youtube ou Soundcloud dit regretter la décision de la Recording Industry Association of America et n’hésite pas à critiquer la législation sur le copyright, qui ne donne pratiquement aucune marge de manœuvre aux développeurs. Condamné à payer 3 millions de dollars aux plaignants, il a pris la décision de fermer définitivement le service de streaming malgré ses convictions. De son côté, la Recording Industry Association of America indique vouloir envoyer un “signal fort” aux internautes.