La Commission européenne vient de valider le rachat de VOO par Orange. C’est la fin d’un feuilleton de près d’un an et demi. Entre soulagement et inquiétudes, les clients de l’opérateur belge ne devraient pas être impactés. C’est officiel, Orange va pouvoir racheter VOO. La Commission européenne a validé, ce lundi 20 mars, la reprise de l’opérateur belge par son homologue français. Après plusieurs mois d’enquête, les deux parties vont pouvoir reprendre les discussions sereinement. Pour rappel, la Commission européenne, tout comme Testachats, s’inquiétait de la réduction de la concurrence à Bruxelles et en Wallonie. En effet, le passage de trois à deux opérateurs télécoms est susceptible d’entraîner une augmentation des tarifs. D’où l’intervention des instances européennes. Premier à noter, il n’y aura finalement pas de diminution de la concurrence. Un nouvel opérateur fait ainsi son entrée en Wallonie, lequel est d’ailleurs bien connu au nord du pays puisqu’il s’agit de Telenet. « Orange et Telenet ont eux-mêmes trouvé une solution satisfaisante dans le cadre de leurs accords » explique Julie Frère, porte-parole de Testachats. Concrètement, ces accords assurent un partage des réseaux effectifs pour 15 ans. En d’autres termes, Orange pourra s’implanter en Flandre et Telenet pourra faire de même dans certaines communes bruxelloises et en Wallonie. À noter que l’accord qui ouvre le réseau VOO à Telenet comprend également l’accès à la fibre optique. En ce qui concerne les clients de VOO, ces derniers peuvent souffler. A priori, rien ne devrait changer. Du moins, pour le moment. Contacté par nos soins, l’opérateur a en effet indiqué ne vouloir faire « aucun commentaire à ce stade ». Le sort réservé aux clients et au réseau reste donc en partie dans l’ombre, même si quelques détails devraient filtrer dans les mois à venir. De son côté, Testachats s’inquiète tout de même de la concentration des opérateurs. « Dans un avenir proche, nous serons coincés avec trois opérateurs nationaux, […] qui veulent se partager complètement le gâteau », précise Julie Frère. De quoi compliquer sérieusement la tâche à d’éventuels nouveaux venus.