WhatsApp coupe régulièrement le support de son app sur d’anciens appareils. Au-delà des problèmes de compatibilité avec les mises à jour, les risques de sécurité sont souvent l’une des principales raisons de ces retraits. « WhatsApp cessera prochainement de fonctionner sur ces téléphones ». Si vous êtes un lecteur de Geeko, votre regard se pose sans doute régulièrement sur ce type d’article. Ne serait-ce que pour vous assurer que votre smartphone ne fait pas partie de la liste des appareils cités. En effet, de temps à autre, les développeurs de WhatsApp annoncent que l’application ne prend plus en charge certains modèles. C’est encore le cas à partir de ce mercredi 1er mars, puisque WhatsApp ne sera plus disponible pour les appareils qui fonctionnent avec des versions antérieures à Android 4.1 et iOS 12. Suivre la cadence imposée Il existe une constante dans ces événements, que vous aurez sans doute remarqué. Chaque fois que WhatsApp fait une déclaration similaire, ce sont systématiquement d’anciens smartphones qui sont concernés. Des appareils jugés obsolètes, pour la plupart, qui ne sont plus mis à jour. Faute de vouloir, et bien souvent de pouvoir. Car nos smartphones finissent inévitablement par ne plus supporter les mises à jour du système d’exploitation. Toujours. Or, si votre téléphone ne suit pas la cadence, WhatsApp, lui, continue d’avancer. « Pour rester dans la course aux dernières avancées technologiques, nous cessons régulièrement de prendre en charge les anciens systèmes d’exploitation pour consacrer nos ressources à la prise en charge des systèmes les plus récents », peut-on lire sur la FAQ du site. La phrase laisse peu de place à l’interprétation. Pour le dire clairement, la décision de WhatsApp répond à une logique commerciale. Les smartphones évoluent, les applications avec, et il revient aux utilisateurs de s’adapter. Alors, occasionnellement, WhatsApp fait le tri. « Nous recensons chaque année, à l’instar d’autres entreprises spécialisées dans les technologies, les appareils et les logiciels les plus anciens, et ceux qui comptent le moins d’utilisateurs à leur actif », indique l’application. En d’autres termes, ceux qui ne possèdent les fonctionnalités « requises » pour faire fonctionner WhatsApp et, plus largement, ceux qui ne bénéficient plus des mises à jour de sécurité. Et qui sont donc particulièrement vulnérables. Les contraintes techniques peuvent être multiples : certains anciens terminaux ne sont simplement plus capables d’intégrer des fonctionnalités qui requièrent davantage de puissance niveau RAM ou processeur. Mettre à jour une app sur une large panoplie de terminaux coûte cher et nécessite surtout un gros travail d’optimisation pour un large panel de produits.