Un chercheur en cybersécurité s’est penché sur une nouvelle pratique : le piratage de comptes WhatsApp durant la nuit. Les hackeurs profitent souvent de l’inattention ou de l’incrédulité de certaines personnes qui naviguent sur Internet. Cliquer sur un lien qui continent un virus, partager des données personnelles sur un faux site, répondre à un faux concours, ce sont là autant d’actions qui peuvent causer de sérieux problèmes. Cependant, couper son téléphone ou le mettre en mode avion ne nous met pas non plus à l’abri de toutes tentatives d’hacking. Sur Twitter, un chercheur en cybersécurité a récemment alerté sur le piratage de comptes WhatsApp durant la nuit. En réalité, c’est précisément le fait que le téléphone soit coupé qui permet le piratage de comptes WhatsApp. The recent WhatsApp accounts takeover is simple and genius. This is how it works:You're sleeping.A "hacker" tries to login to your account via WhatsApp.You get a text message with a pincode that says "Do not share this". You don't share it, yet you still get hacked. How? — Zuk (@ihackbanme) January 19, 2023 Dans un premier temps, le hackeur va tenter de se connecter au compte WhatsApp via le numéro de téléphone de la personne. Cette méthode implique l’envoi d’un code de vérification sur le téléphone de la potentielle victime. Le hackeur va ensuite tenter de se connecter une nouvelle fois et va demander cette fois-ci un code de vérification par appel. Étant donné que le téléphone de l’individu est coupé ou en mode avion, ce code de vérification envoyé par WhatsApp va se stocker dans la boite vocale. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, le piratage de boites vocales n’est parfois pas très compliqué. Dans certains pays, le code pour y accéder est composé par défaut des quatre derniers chiffres du numéro de téléphone. En accédant à distance à la boite vocale, le pirate pourra récupérer le code envoyé par WhatsApp et accéder au compte de la victime. Par la suite, il aura la possibilité de modifier le mot de passe du compte WhatsApp, contacter les différents contacts à des fins frauduleuses, diffuser un virus ou un malware, etc. Pour éviter ce type de désagrément, le chercheur en cybersécurité conseille deux choses. Premièrement, il est préférable de modifier le code d’accès à sa messagerie vocale si celui-ci n’est pas sûr. Deuxièmement, l’activation de la vérification d’identification en deux étapes proposée par WhatsApp doit être de préférence activée. Cela implique plus de contraintes pour se connecter, mais aussi plus de sécurité.