Un document illustre le sens caché des émojis utilisés dans le cadre de trafics de drogue. Un document publié par la Drug Enforcement Administration (DEA), aux États-Unis, avertit les parents que certains émojis peuvent être le signe d’un trafic de drogues en ligne. Des émojis pas si innocents Selon la Drug Enforcement Administration (DEA), une agence fédérale américaine, les émojis ne sont pas, en soi, un signe de consommation de drogue. Mais, dans certains contextes conversationnels, ces petits symboles devraient éveiller quelques soupçons. La DEA explique que, sur les médias sociaux, les trafiquants de drogue utilisent des émojis pour acheter et vendre des pilules contrefaites et d’autres drogues. Ce qui permet aux personnes impliquées dans un trafic de nier plus facilement. Par exemple, un émoji de voiture ou de caddie serait un code pour le narcotique Oxycodone (un opioïde), l’émoji pilule peut symboliser le Xanax (un tranquillisant), l’émoji flocon de neige la cocaïne et l’emoji diamant, la méthamphétamine. Le document PDF comporte ainsi un guide des émojis utilisés par les personnes qui cherchent à acheter et à vendre des drogues en ligne. Le fléau du fentanyl made in Belgium L’année dernière, aux États-Unis, l’agence a saisi plus de 20 millions de fausses pilules. Environ 40% d’entre elles contenaient des doses potentiellement mortelles de fentanyl. Cet opiacé de synthèse possède des capacités euphorisantes, mais est surtout responsable de la plupart des décès par overdose. Il est considéré comme 40 à 50 fois plus puissant que l’héroïne et 100 fois plus fort que la morphine. Petite anecdote, le fentanyl a été synthétisé pour la première fois par le docteur Paul Janssen… en Belgique! À la base, ce produit était utilisé comme sédatif pour soulager des douleurs sévères. En proposant un bilan des émojis utilisés sur des plateformes telles qu’Instagram, Facebook Messenger, ou encore Snapchat, la DEA espère aider les parents et les soignants à identifier les achats potentiels de drogue et à agir en conséquence.