Une nouvelle version de la console Switch serait sortie discrètement il y a quelques années. En octobre 2020, les autorités de République Dominicaine ont arrêté Gary Bowser. Une fois extradé aux États-Unis, il a ensuite été condamné à 40 mois de prison et à une amende de 10 millions de dollars. L’homme faisait partie de la Team Xecuter. Ce groupe controversé proposait des puces et des logiciels spécialement conçus pour le piratage de nombreuses consoles Nintendo, dont la Nintendo Switch. Ce qui rendait possible la lecture de jeux téléchargés sur Internet et l’installation d’applications non-officielles. L’ensemble de ce piratage organisé aurait causé plus de 65 millions de dollars de pertes aux entreprises de jeux vidéo et impacté de nombreux studios. Mais ce n’est pas tout. D’après des documents du procès, Nintendo aurait, en réaction, sortie une nouvelle version de sa console, mieux armée contre le piratage. S’armer contre les pirates Pour éviter un autre procès et tous ses inconvénients, Nintendo a donc décidé, il y a quelques années, de créer une Switch plus sécurisée. La firme japonaise a d’ailleurs confirmé officiellement cette sortie lors du procès contre Gary Bowser. Il s’agit du modèle numéroté HAC-001(-01). En clair, la Nintendo Switch est disponible en deux versions. À savoir, celle de 2017, pré-procès, et celle de 2019. Lors de la sortie de la V2 de la Switch, le géant japonais n’a pas vraiment apporté de détails sur les nouvelles fonctionnalités de la console, mis à part une plus grande autonomie. On peut donc en déduire qu’il s’agissait majoritairement d’ajustements de protection au niveau du matériel et de la batterie, plutôt que d’améliorations graphiques. La majorité des changements étaient donc invisibles pour un joueur lambda.