“Passer d’un monde e-mail papier à un monde digital”, voilà la volonté des quatre fondateurs de Penbox. Depuis deux ans, la technologie de Penbox permet de digitaliser les processus d’assurance transactionnels. Initialement employés dans le secteur de l’assurance, les quatre fondateurs ont développé une plateforme destinée à faciliter et soulager les tâches administratives liées au courtage. Une solution qui a donc tout son sens pour le secteur des assurances qui impose la gestion de nombreuses tâches administratives – parfois même confiées à des départements entiers. Offrir une expérience digitale aux courtiers “Grâce à sa technologie, Penbox permet aux courtiers de gagner du temps”, assure le fondateur. En effet, la technologie de la start-up génère tous les formulaires administratifs qui composent les dossiers clients des courtiers. Elle assure également leur transmission aux clients, leur remplissage et leur renvoi vers le courtier. Les formulaires générés par la start-up sont transmis aux clients ou aux partenaires via à un lien envoyé par sms ou email. Grâce à un accès à la plateforme, c’est le courtier lui-même qui décide d’envoyer un lien au client en question. Une fois le lien activé par le destinataire, il donne accès à un environnement totalement sécurisé. Une fois complété, le document sera ensuite automatiquement retransmis au courtier. À savoir que tous les liens redirigent le client vers un formulaire correspondant à “l’identité visuelle” du courtier. La contribution de Penbox dans cette opération d’échange est donc totalement invisibilisée, précise le fondateur. En plus du temps, Penbox permettrait aussi à ses clients de gagner en professionnalisme et efficacité. “Lorsqu’ils reçoivent une invitation à remplir un formulaire par SMS, en général, les clients sont plus réactifs”, assure Emile Fyon. Sur le marché du courtage, Penbox est la première start-up à proposer ce type de service. Le pari du digital Lorsque la start-up Penbox est arrivée sur le marché, le monde du digital faisait face à des nombreuses critiques, se souvient Emile Fyon, directeur et fondateur de la start-up. Zone grise, nécessité d’avoir un smartphone ou un ordinateur, difficulté de prise en main pour les personnes âgées… les interrogations étaient nombreuses. C’est dans ce contexte que s’est développée Penbox, une solution 100% digitale. Face à cette problématique, les fondateurs ont décidé d’analyser le profil de leurs clients. Ainsi, en septembre dernier, ils ont lancé une enquête auprès de 100 000 de leurs clients. Résultats, “les gens deviennent digitalement vieux à 80 ans seulement”, indique Emile Fyon. Depuis l’analyse de ces résultats, le fondateur affirme que les personnes sont de plus en plus intéressées par le fait de pouvoir interagir de façon digitale. “Comme de plus en plus de services publics sont digitaux, les gens vont s’attendre à ce que cette tendance se généralise. Et avec le temps, un service n’ayant pas pris le virage digital sera sûrement vu comme obsolète ou peu pratique”, argumente Emile Fyon. Protection des données Penbox est un processeur de données. Il est donc impossible pour la start-up d’utiliser, d’analyser ou de partager les données collectées. De même, l’équipe de Penbox ne lit pas les informations contenues dans les formulaires, considérées comme confidentielles. “C’est un processus transactionnel pur“, insiste le fondateur. Pour plus de sécurité, le lien d’invitation que reçoivent les clients est un lien unique. Emile Fyon complète, “statistiquement, il est impossible de le retrouver”. Reconnue par la Région bruxelloise comme une entreprise innovante, Penbox espère continuer à se développer et étendre son activité en France.