Elon Musk, le milliardaire qui a fait fortune en revendant PayPal, imaginé le train supersonique Hyperloop et créé la première marque de véhicules électriques grand public, partage avec le célèbre professeur Stephen Hawking une profonde crainte pour l’avenir de l’espèce humaine. Selon lui, pour survivre, l’humanité devra évoluer en intégrant les nouvelles technologies à son anatomie. Crédit photo : AFP Pour Elon Musk, le risque qu’une intelligence artificielle décide d’éradiquer un jour l’espèce humaine de la planète est bien réel. Le milliardaire américain, qui espère coloniser la planète Mars à l’horizon 2025, estime que pour survivre, l’être humain devra augmenter ses capacités cérébrales en se connectant à un vaste réseau de données. L’idée, selon lui, serait d’intégrer une surcouche électronique dans notre cerveau, qui nous permettrait d’accéder instantanément à l’information et d’augmenter nos capacités cognitives. Car un jour, la machine et les intelligences artificielles finiront par avoir une longueur d’avance sur nous. Dans quelques années, l’intelligence humaine nous relèguera au rang « d’animal de compagnie » à côté des superintelligences numériques. « La meilleure solution à ce problème serait d’intégrer une intelligence artificielle dans notre cerveau » – en d’autres termes, de nous transformer en cyborgs. Outre des capacités cognitives plus poussées, cette « cybernisation » du cerveau humain permettrait de contrôler plus efficacement les maladies et améliorer notre mémoire. S’il ne souhaite pas se lancer tout de suite dans l’aventure, Elon Musk ne cache pas son intérêt pour cette idée – un peu folle il est vrai. « Quelqu’un doit le faire. Je ne dis pas que je le ferai. Mais si personne ne le fait, je pense que je devrais le faire » a-t-il expliqué lors de la conférence « Code » qui se déroulait la semaine dernière. L’an dernier, Elon Musk a investi plus d’un milliard de dollars de sa fortune personnelle dans un fond de recherche visant à développer des idées pour sauver l’espèce humaine des intelligences artificielles.