Selon IDC, les parts de marché d’iOS et d’Android devraient continuer de progresser jusqu’en 2020, année au cours de laquelle Apple et Google auront définitivement éliminé toute forme de concurrence sur le segment des mobiles. Crédit photo : AFP En 2016, plus d’1,2 milliard de smartphones Android devraient être vendus à travers le monde, selon une étude d’IDC, qui prédit une suprématie totale de l’OS de Google sur le segment des mobiles avec plus de 82,6% de parts de marché dans le monde, à la fin de l’année en cours, soit une progression de 7,6% par rapport à 2015. En léger recul, iOS devrait conserver sa seconde position avec quelques 231,2 millions d’iPhone vendus à travers le monde, loin devant Windows 10, qui devrait voir ses ventes s’écrouler (-18,5%) avec seulement 23,8 millions de smartphones vendus en 2016. Sur le long terme, Android devrait continuer de renforcer sa position de leader en atteignant les 84,6% de parts de marché en 2020. Le système d’exploitation de Google devancera ainsi iOS, dont les parts de marché devraient se maintenir autour de 14%. La concurrence devrait en revanche pratiquement totalement disparaître de la carte, puisqu’IDC estime que Windows 10 ne représentera plus que 0,9% de parts de marché en 2020 – contre 1,3% en 2016. Sailfish, Tizen et les autres systèmes alternatifs devraient également continuer de régresser et ne représenteraient plus à la fin de l’année 2020 que 0,5% des ventes au niveau global. Quelle que soit la stratégie adoptée par Microsoft et Samsung, Android serait donc devenu absolument incontournable sur mobiles. IDC note cependant que ses chiffres sont sujets à des modifications. En effet, l’organisation estime qu’il est difficile de prédire avec exactitude le soutien qui sera porté à Windows par les fabricants de smartphones. Seule et unique alternative valable à iOS et Android, Windows est actuellement en pleine transformation et plusieurs constructeurs ont annoncé qu’ils sortiraient des modèles exploitant l’OS de Microsoft, parmi lesquels HP, Alcatel et Acer. Paradoxalement, Microsoft n’a toujours pas détaillé ses plans pour l’avenir de l’OS, qui peine à rattraper iOS et Android au niveau du parc applicatif.