Samsung confine le lancement de son nouveau géant aux États-Unis et au Canada. Le marché européen devra espérer un énorme succès commercial pour le voir débarquer. Le Galaxy Note 5 symbolise l’évolution du marché mobile actuel. Sa fiche technique épouse à s’y méprendre celle de son prédécesseur avec un savant mélange du design mis au point sur le Galaxy S6 et des dimensions du Note 4. Les matériaux, le verre et le métal, lui confèrent une allure plus soignée. L’écran de 5,7 pouces propose cette fois une densité de pixels plus importante. Le processeur, un Exynos maison doté de huit cœurs, est plus véloce et s’octroie 4 Go de RAM. La capacité de la batterie est un peu amoindrie mais le temps de chargement est, lui, nettement réduit. Il ne faudra qu’une heure et demi pour remplir les 3.000 mAh. L’objectif photo atteint toujours les 16 mégapixels. Si le stylet est toujours bien présent, l’emplacement pour cartes microSD disparaît. Certainement pour des raisons purement esthétiques. Le lecteur d’empreintes reste bien présent, notamment pour supporter le lancement de Samsung Pay aux États-Unis le 28 septembre prochain et en Corée dans quelques jours. Le reste du monde suivra plus tard dans l’année. Le smartphone sera proposé en quatre coloris, avec un espace de stockage de 32 ou 64 Go, à partir du 21 août en Amérique du nord avec la version 5.1 d’Android. Les intéressés en Europe devront soit choisir l’importation (ou l’acquérir outre Atlantique), soit espérer un changement d’avis de Samsung.