Big Machine, le label derrière la chanteuse américaine Taylor Swift, a semble-t-il décidé de ne pas se laisser faire par Spotify. Il conteste les chiffres avancés par la firme suédoise, expliquant que les revenus touchés par les célébrités seraient 12 fois inférieurs aux montants évoqués par Spotify. ©AFP Daniel Ek, le CEO de Spotify, qui affirmait qu’une artiste comme Taylor Swift touchait environ 6 millions de dollars de royalties par an grâce à Spotify, ne s’attendait probablement pas à ce que Big Machine, le label de l’artiste, prenne une position aussi tranchée vis-à-vis du streaming musical. Ce mercredi, Scott Borchetta, le CEO du label, a apporté quelques précisions sur ce que rapporte exactement une présence sur le service de streaming musical. Selon lui, Spotify ne rapporterait “que” 500.000 dollars par an à l’artiste, soit 12 fois moins que le montant évoqué par Daniel Ek. A titre comparatif, ces revenus correspondraient à environ 50.000 albums vendus, ce qui, à priori, peut paraître important, sauf qu’on parle ici de l’une des artistes qui vend le plus d’albums chaque année. D’après le CEO du label, les vidéos de l’artiste publiées sur VEVO rapporteraient davantage que la présence de ses morceaux sur Spotify, qui nuiraient en plus aux ventes numériques de ses albums. Visiblement, les chiffres avancés par Spotify ne seraient pas tout à fait exacts puisqu’un porte-parole du groupe est revenu à la charge en évoquant un montant de 2 millions de dollars auprès du Times. Des arguments contradictoires qui pourraient peser sur la balance auprès des majors, de plus en plus récalcitrants à proposer la musique de leurs plus gros clients sur les plates-formes de streaming…