La modernisation du réseau fixe, avec notamment l’avancée de plus en plus poussée de la fibre, contraint l’opérateur à retirer un quart de ses fils de cuivre ainsi que bon nombre d’installations régionales. La vente ne concerne pas (encore) les deux tours bruxelloises Le Projet Mentra, lancé par Proximus en 2012, consiste à transformer les technologies obsolètes en infrastructure moderne et flexible, nettement moins énergivore et bien plus compacte. Une initiative qui force l’entreprise à céder pas moins de 24 bâtiments disposés dans divers centres-villes du pays. Cela représente environ 25% de la surface technique actuellement employée. Un quart du réseau cuivré sera également démantelé avec, pour conséquence, le transfert d’équipements vers des bornes actuelles et des conteneurs. Ce recyclage concerne un tiers de la superficie technique totale hébergée dans de plus petites structures. Le première phase devrait s’achever à l’horizon 2020 tandis que la seconde, axée sur le retrait du cuivre, n’a pas été datée. L’objectif est d’approcher le fibre optique au plus proche du client final, que ce soit une entreprise ou un consommateur particulier. Les lourds investissements consentis dans le passé permettent déjà d’envisager l’arrêt de certaines centrales téléphoniques et d’autres éléments de données. A terme, VDSL, fibre et mobile seront les seuls tuyaux exploités pour des communications uniquement sur IP.