La marque de luxe anglaise dément un a priori tenace: non, Android n’est pas une plateforme uniquement destinée aux pauvres. Elle peut également séduire les riches aux goûts douteux. A 8.000 euros, espérons que les mises à jour suivent... Vertu, cette ancienne filiale de Nokia orientée vers des niches de marché très aisées, sort aujourd’hui le Vertu Ti, son premier smartphone sous Android. Antérieurement, le système adopté était logiquement Symbian, le désormais défunt logiciel finlandais. Détaché de son dérivant actionnaire, l’entreprise londonienne peut enfin opter pour une plateforme sans contrainte et s’est tournée vers la solution de Google. Toutefois, si l’appareil affiche un prix légèrement inférieur à 8.000 euros, il ne fait pas vraiment dans l’élégance et la finesse. Son boîtier en titane et son écran traité avec du saphir pour éviter les rayures pèsent aux alentours des 180 grammes. La fiche technique, elle, parvient tout de même à quelques sommets comme un processeur Snapdragon à 1,7GHz, 1Go de RAM et 64Go de mémoire morte. L’objectif photo atteint les 8 mégapixels. L’écran reste dans une limite raisonnable de 3,7 pouces. Pour les puristes, malheureusement, ce n’est qu’Android 4.0 qui est proposé avec une couche graphique relativement soignée. La partie sonore est confiée à Bang & Olufsen. Les sonneries ont été enregistrées par l’Orchestre Philharmonique de Londres. Vertu diffuse ses smartphones dans 700 points de vente dans le monde dont 50 boutiques en nom propre. 326.000 unités ont tout de même trouvé preneur ces dix dernières années. On en parle sur le forum