Les chaudières au gaz sont de plus en plus pointées du doigt pour leur empreinte carbone, mais une start-up britannique pourrait bien avoir trouvé la solution. La réduction des émissions de CO2 est aujourd’hui un enjeu majeur. Y compris pour le Royaume-Uni qui vise la neutralité carbone pour 2050. Or, certains appareils domestiques comme les chaudières à gaz font partie de l’équation à résoudre. En effet, le rendement est bon, mais l’empreinte carbone beaucoup moins. Toutefois, une start-up britannique vient de présenter sa solution : une chaudière à micro-ondes. Vers la disparition du gaz ? L’entreprise Heat Wayv travaille sur le projet depuis 2021. Concrètement, l’appareil fonctionne exactement de la même manière qu’un micro-ondes. En d’autres termes, il génère des ondes à hyperfréquence dans un magnétron. Les ondes pénètrent ensuite l’eau et produisent un champ magnétique qui engendre le frottement des molécules. Donc, de la chaleur. Là où le procédé est intéressant, c’est au niveau du rendement. Selon les données avancées par Heat Wayv, leur chaudière est capable de convertir 84% de l’énergie en chaleur. Mieux encore, 12% de la chaleur perdue au moment de la distribution peut être récupérée. Autrement dit, le rendement de l’appareil peut grimper jusqu’à 96%. Par ailleurs, la start-up britannique veut surfer sur le développement des appareils connectés. Ainsi, Heat Wayv promet que sa chaudière est contrôlable à distance grâce à une application. Pratique, d’autant plus que l’appareil devrait vite se faire oublier. En effet, celui-ci ne nécessiterait quasiment aucun entretien et pourrait être l’un des plus silencieux du marché. Avec sa chaudière à micro-ondes, Heat Wayv estime pouvoir réduire les émissions de carbone d’environ 14% sur le territoire du Royaume-Uni. Toutefois, il va falloir faire preuve de patience, puisque la commercialisation de l’appareil est prévue pour 2024. Reste à déterminer si cette innovation est une révolution. Pour rappel, la Flandre interdira le raccordement au gaz dès 2025. La Wallonie, elle, se concentre sur l’interdiction du chauffage au mazout, utilisé par 50% des foyers wallons, qui devrait être effective en 2030.