L’entreprise fait parler d’elle dans une nouvelle affaire d’agressions des passagers. En France, les “UberFiles” font la une des journaux. En plus du dossier des travailleurs précaires, l’entreprise aurait passé des accords tacites avec le président Emmanuel Macron pour s’accorder une implantation avantageuse sur l’Hexagone. À l’époque, le président détenait le titre de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Des accusations en pagaille Alors que The Guardian a révélé le dossier des affaires entre Uber et Emmanuel Macron, cette fois-ci, c’est au tour de CNBC de mettre celle des accusations pour agressions sexuelles et d’enlèvements sur le devant de la scène. Le journal rapporte qu’au moins 500 clientes aux États-Unis ont déposé une nouvelle plainte devant la Cour supérieure du comté de San Francisco à l’encontre du géant Uber. Elles affirment que des chauffeurs les ont agressées lors de courses. Plus précisément, dans la plainte, on peut lire que “des passagères dans plusieurs États ont été kidnappées, agressées sexuellement, battues sexuellement, violées, faussement emprisonnées, traquées, harcelées ou autrement attaquées”. La réponse d’Uber La plainte réfute donc les chiffres du dernier rapport de sécurité publié par l’entreprise. Ce dernier allègue que les signalements pour agressions sexuelles et comportements inappropriés auraient diminué de 38%. Autre chiffre, le rapport assure que la plateforme de covoiturage a reçu 3.824 signalements des cinq catégories d’agressions sexuelles les plus graves en 2019 et 2020. Les agressions vont du “baiser non consenti d’une partie du corps non sexuelle” à la “pénétration sexuelle non consentie”, ou au viol. À noter que la pandémie de Covid-19 a pu influencer ces chiffres dès 2020. Auprès de Engadget, Uber, économe sur les explications, a indiqué que “l’agression sexuelle est un crime horrible et nous prenons chaque rapport au sérieux”. L’entreprise assure avoir déployé de nombreuses fonctionnalités et qu’il n’y a “rien de plus important que la sécurité”. Par exemple, “Ride to Check” permet au client de s’assurer que le véhicule ne s’éloigne pas du trajet indiqué.