Ce marketplace est une plateforme en ligne destinée aux retailers et à la grande distribution (comme CDiscount ou Bizbee) pour distribuer les marchandises qu’ils n’ont pas réussi à écouler. Les commerces peuvent liquider leurs invendus, plutôt que de les jeter. Les acheteurs, ce sont des spécialistes de reventes de stocks. Digitaliser la vente des invendus “Nous digitalisons ces transactions qui aujourd’hui ne le sont pas du tout“, explique Simon Vancoppenolle, le fondateur de la startup. Ces invendus sont les produits qui effectivement n’ont pas trouvé d’acheteurs, mais également les retours de clients. Simon Vancoppenolle est belge. Il a placé sa startup au sein de l’écosystème Euratechnologies, à Roubaix. “J’ai fait le choix dès le départ de venir ici à Euratech, parce que la puissance de l’écosystème est telle que… On ne peut pas y résister“, déclare l’entrepreneur dans une vidéo d’Euratechnologies. Il faut noter qu’en France, les entreprises ne seront plus autorisées à détruire leurs stocks non alimentaires. La loi anti-gaspillage pour l’économie circulaire stipule que “l’élimination des produits non alimentaires invendus sera interdite“, au plus tard au 23 décembre 2023 en fonction des secteurs. L’ensemble du secteur industriel va devoir repenser la gestion de ses stocks. Stocklear se place comme une alternative à la destruction ou l’incinération de ces surproductions. “Nous sommes dans l’air du temps“, confie l’entrepreneur. Une startup qui a évolué En septembre 2017, Simon Vancoppenole a cofondé Homméos : “nous vendions au travers de notre site des invendus des marques de prêt-à-porter”. Un an plus tard, son associé ne fait plus partie du projet et il modifie son activité. ” Fini donc Homméos et les ventes privées. Et place à Boost Your Brand : marketplace B2B dédiée au déstockage”, explique-t-til. Boost Your Brand devient Stocklear en novembre 2019. La startup compte 250 transactions sur l’année dernière, avec 79 marques dans 15 pays différents. Les marques sont européennes, mais la startup annonce des clients dans le monde entier. L’objectif à court terme est de “devenir la référence pour les retailers et marques quant à la digitalisation de la revente des invendus et retours clients en France et en Belgique”, explique Simon Vancoppenolle. Pour devenir à plus long terme “le leader européen de la seconde vie”.